Des manifestations vont avoir lieu un peu partout en France et dans le Var mardi 2 avril prochain pour protester contre la réforme “choc des savoirs”.

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illustration d’une grève des enseignants – CREDIT : Var Actu

Une grève des enseignants mardi 2 avril

Le SNES-FSU, principal syndicat de l’enseignement secondaire, sonne le rappel pour une nouvelle journée de grève le mardi 2 avril, en réaction directe aux réformes éducatives du gouvernement, notamment le controversé “choc des savoirs”. Cette mobilisation vise également à revendiquer une hausse des salaires et un accroissement des ressources allouées à l’école publique.

Une contestation du “choc des savoirs” et des groupes de niveaux

La réforme du “choc des savoirs”, et plus spécifiquement l’instauration des groupes de niveaux dans les collèges, est au cœur des préoccupations du SNES-FSU. Le syndicat, accompagné du SNEP-FSU, SUD Éducation, CGT Éduc’action, et FNEC-FP FO, critique cette mesure qu’ils perçoivent comme un “tri des élèves”. Cette opposition fait suite à la publication, le 17 mars, d’un arrêté ministériel mettant en place des groupes “constitués en fonction des besoins des élèves” en mathématiques et en français, une formule qui, pour les syndicats, masque mal la réalité d’une segmentation des niveaux.

Les revendications salariales et budgétaires

Au-delà de la réforme pédagogique, cette mobilisation s’inscrit dans une demande plus large d’amélioration des conditions de travail des enseignants, incluant une revalorisation salariale “sans contreparties” et une augmentation des moyens alloués à l’école publique. Ces revendications s’appuient sur des actions précédentes, notamment celles du 1er et du 6 février, qui avaient connu un certain succès.

Une stratégie de mobilisation dans la durée

Le SNES-FSU entend inscrire son action dans une perspective longue, inspirée par des mouvements similaires ayant eu lieu au Québec. Selon le syndicat, c’est par une mobilisation soutenue et amplifiée que les objectifs pourront être atteints. La journée du 2 avril n’est donc pas perçue comme un point d’arrivée mais comme une étape dans un plan d’action visant à renforcer progressivement la pression sur le gouvernement.

Les enseignants, appuyés par leurs syndicats, se préparent ainsi à une nouvelle journée de manifestation, espérant faire entendre leur voix contre des réformes jugées divisives et en faveur d’une amélioration significative de leur rémunération et des conditions d’enseignement.