Yoann Richomme, natif de Fréjus, se rapproche de Charlie Dalin dans la bataille pour la victoire du Vendée Globe.
Richomme – CREDIT : Wikimédia Commons
Une course acharnée dans les dernières heures de cette édition
Alors que le Vendée Globe 2024-2025 touche à sa fin, la bataille entre Charlie Dalin et Yoann Richomme pour la victoire s’intensifie. Dimanche matin, Dalin, à bord de Macif Santé Prévoyance, conservait une avance de 133 milles nautiques sur Richomme, skipper de Paprec Arkéa. Les deux navigateurs progressent à un rythme similaire depuis plus de 24 heures, rendant l’issue de cette compétition encore incertaine.
Une stratégie au millimètre
À environ 661 milles nautiques des Sables-d’Olonne, Charlie Dalin semble bien positionné pour rééditer sa performance de 2020, où il avait franchi la ligne d’arrivée en premier avant d’être finalement classé deuxième. Cependant, Yoann Richomme, originaire de Fréjus et déjà double vainqueur de la Solitaire du Figaro, reste une menace constante. Selon Hubert Lemonnier, directeur de course, « les deux skippers suivent des routages très similaires, avançant à une vitesse moyenne de 20 nœuds. » Cette égalité dans le rythme rend chaque manœuvre décisive dans les prochaines heures.
Un podium quasi certain pour Sébastien Simon
Derrière ce duo de tête, Sébastien Simon, à bord de Groupe Dubreuil, sécurise solidement sa troisième place, avec un retard de 806 milles nautiques sur Dalin mais une confortable avance sur ses poursuivants. Le quatrième, Sam Goodchild (Vulnerable), a récemment pris le dessus sur Jérémie Beyou (Charal), emmenant un groupe compact de skippers où chaque position pourrait encore basculer.
Une arrivée attendue dans les 48 heures
Les regards se tournent désormais vers le chenal des Sables-d’Olonne, où les premiers skippers sont attendus d’ici 48 heures. Pour Charlie Dalin, l’objectif est clair : maintenir son avance jusqu’au bout. Pour Yoann Richomme, une remontée spectaculaire pourrait écrire une nouvelle page de sa carrière, déjà marquée par son palmarès exceptionnel.