En 2024, une nouvelle taxe ciblant les grands aéroports français pourrait entraîner une hausse du prix des billets d’avion.
vol paris-nice – CREDIT : Var Actu
Cette mesure s’inscrit dans le cadre d’une stratégie plus vaste de transition écologique, mais quelles en seront les répercussions sur les compagnies aériennes et les consommateurs ?
Un nouvel impôt au service de la transition écologique
Le gouvernement français envisage de mettre en place une taxe qui toucherait les infrastructures de transport de longue distance, dont les grands aéroports. Ce nouvel impôt, qui doit rapporter 600 millions d’euros par an dès 2024, cible les entreprises ayant un revenu d’exploitation supérieur à 120 millions d’euros et une rentabilité moyenne des dernières années de 10%, selon le projet de loi. Parmi les aéroports concernés figurent ceux de Paris ainsi que d’autres grands aéroports nationaux, tels que Nice et Marseille.
Des redevances en hausse
Le groupe Aéroports de Paris (ADP) a déjà annoncé qu’il prévoit de répercuter « environ 75% » de la hausse des coûts liée à cette nouvelle taxe sur les compagnies aériennes. Cela se fera à travers une augmentation progressive des redevances aéroportuaires « sur deux à trois ans ». Une première hausse, couvrant près de la moitié de l’impact de la taxe, serait effective dès 2024. Les hausses complémentaires suivraient sur les périodes tarifaires ultérieures, selon un communiqué du groupe.
Le prix des billets en question
Dans un contexte où les compagnies aériennes cherchent à maintenir leurs bénéfices, il est raisonnable de s’attendre à ce que la hausse des redevances soit répercutée sur le prix des billets d’avion. Si cela se confirme, les tarifs d’un vol entre Nice et Paris pourraient effectivement augmenter. Il reste cependant à voir si cette initiative suscitera un débat public, notamment en ce qui concerne l’accessibilité du transport aérien pour tous, surtout dans un contexte où l’on cherche à rendre les transports plus durables. Des ressources telles que le site de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie offrent plus d’informations sur la transition écologique dans le secteur des transports.
Implications et perspectives
Le projet de taxe a déjà soulevé des questions sur son impact sur les voyageurs et les compagnies aériennes. Si les coûts supplémentaires sont répercutés sur les consommateurs, cela pourrait avoir des répercussions sur la demande de vols et, par conséquent, sur l’industrie du tourisme, notamment dans les grandes villes comme Nice et Paris. Tandis que l’objectif de la transition écologique est noble, les modalités de sa mise en œuvre dans des secteurs aussi complexes que l’aérien seront surveillées de près.
Ce qui est aberrant est d’avoir un train qui roule seulement á 100km/h entre Nice et Marseiille et qui met 2h30, alors que Nice est la cinquieme ville de France.