A La Seyne-sur-Mer un conseiller municipal EELV, Hakim Bouaksa, a été violemment agressé lors d’une manifestation.
Image d’illustration – CREDIT : Wikimédia Commons
Le parti EELV a publié un communiqué sur Twitter dénonçant l’agression perpétrée par « l’extrême droite ». Dans ce communiqué, le parti révèle que Hakim Bouaksa, après avoir été hospitalisé, souffre d’une fracture du bras, d’un traumatisme crânien, d’une entorse cervicale et de diverses contusions. Le procureur de Toulon, Samuel Finielz, a déclaré à l’AFP que la victime a une incapacité totale de travail (ITT) de 30 jours, ce qui indique des blessures graves. Le parquet a immédiatement ouvert une enquête de flagrance pour violences aggravées, confiée au commissariat de La Seyne-sur-Mer. Cependant, le procureur a précisé qu’aucune interpellation n’avait encore été effectuée et qu’il n’était pas établi à ce stade que les personnes impliquées étaient liées à un parti politique.
EELV exprime sa solidarité totale envers Hakim Bouaksa et condamne tout acte de violence physique ou psychologique visant à réprimer la liberté d’expression et à intimider ceux qui défendent une société plus juste et inclusive. Le parti écologiste appelle à l’unité et à la mobilisation contre toute forme de haine et d’intolérance. Plusieurs personnalités politiques d’EELV ont apporté leur soutien à Hakim Bouaksa, notamment Marine Tondelier, secrétaire nationale du parti, Mélanie Vogel, sénatrice, Raphaëlle Rémy-Leleu, conseillère de Paris Centre, et Sandrine Rousseau, députée.
De son côté, le parti Reconquête d’Éric Zemmour a nié toute implication de son service d’ordre dans l’agression. Selon eux Hakim Bouaksa n’aurait jamais été touché par des membres de Reconquête.
L’enquête en cours permettra d’établir les responsabilités dans cette violente agression et de faire la lumière sur les circonstances exactes de l’incident.