Deux mineurs impliqués dans les violences urbaines à Toulon ont été soumis à un couvre-feu judiciaire, suscitant des réactions mitigées parmi les habitants quant à l’efficacité de cette mesure.

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Deux mineurs ont été soumis à un couvre-feu judiciaire – CREDIT : Var Actu

Toulon et La Seyne-sur-Mer ont été le théâtre de violences urbaines dans la nuit de vendredi à samedi, provoquant une réaction ferme des autorités. Deux mineurs ont été interpellés dans ce contexte et sont désormais soumis à un couvre-feu judiciaire, tandis que leurs parents sont appelés à le faire respecter.

Selon Samuel Finielz, procureur de la République de Toulon, les deux mineurs ont comparu devant un magistrat ce dimanche. Ils ont été notifiés de leur interdiction de sortie nocturne et ont également reçu une convocation pour un stage de citoyenneté, en présence de leurs parents. Cette mesure vise à prévenir de nouveaux actes de violence. Les autorités ont expressément demandé aux parents de s’impliquer activement dans le respect de cette interdiction.

D’autre part, deux adultes seront également déférés devant le tribunal correctionnel de Toulon pour des faits de “violences sur personnes dépositaires de l’autorité publique”. Le parquet devrait demander leur placement en détention provisoire lors de l’audience de comparution immédiate prévue ce mardi. Ces arrestations soulignent la volonté des autorités de punir sévèrement les auteurs de ces actes de violence.

Selon le procureur, la nuit de samedi à dimanche n’a pas connu d’incidents notables à Toulon et La Seyne-sur-Mer. Cependant, une enquête est en cours pour identifier les responsables de l’incendie qui a détruit deux véhicules de police municipale à Carqueiranne. La sûreté départementale a été saisie pour mener les investigations.

Ces événements ont suscité des réactions contrastées parmi les habitants. Certains saluent les mesures prises par les autorités pour rétablir l’ordre public et garantir la sécurité dans la région. Ils espèrent que ces arrestations dissuaderont les éventuels fauteurs de troubles. Cependant, d’autres expriment leur préoccupation quant à la montée des violences urbaines et appellent à une réponse plus ferme des autorités pour prévenir de tels incidents à l’avenir.

La population est ainsi divisée entre ceux qui soutiennent les mesures répressives et ceux qui appellent à une approche plus préventive, axée sur l’éducation et l’insertion sociale des jeunes.