Des violences urbaines ont éclaté jeudi soir dans le quartier de Berthe à La Seyne, suite à la mort tragique de Nahel, événement qui a suscité une vive émotion dans de nombreux quartiers de France.
Illustration la Seyne-sur-mer / Les violences urbaines à La Seyne-sur-Mer ont été tendus – CREDIT : Var Actu
Les affrontements entre les forces de l’ordre et certains habitants ont duré plusieurs heures, entraînant des dégâts matériels importants, mais aucun blessé n’a été signalé.
Ce matin, la tranquillité est revenue dans le quartier de Berthe, où les services de nettoyage s’attellent à réparer les dommages causés lors des violences urbaines de la nuit précédente. Les traces de destruction sont visibles, avec des containers à ordures incendiés et des véhicules endommagés. La situation est similaire à celle observée dans d’autres villes de France, où des cités se sont embrasées en solidarité avec Nahel.
Les affrontements ont été marqués par des tirs de mortiers d’artifices de la part des émeutiers, qui ont été répliqués par les forces de l’ordre. Heureusement, aucun blessé n’est à déplorer de part et d’autre, bien que les policiers aient essuyé des tirs de mortiers. Les dégâts matériels sont malheureusement considérables, avec 45 bennes à ordures et 3 véhicules incendiés, ainsi que des espaces végétalisés détruits.
En plus des destructions matérielles, des individus ont tenté d’incendier des établissements publics, notamment l’école Jean-Zay et le collège Henri-Wallon. Ces actes de vandalisme sont particulièrement préoccupants, car ils portent atteinte à des lieux essentiels à la vie de la communauté et à l’éducation des enfants.
À ce stade, aucune interpellation n’a été effectuée, laissant les autorités locales face au défi de rétablir l’ordre et d’assurer la sécurité des habitants de La Seyne. Dans le quartier de Berthe, les réactions des habitants sont diverses et témoignent de la complexité de la situation.
Certains résidents expriment leur consternation et leur inquiétude face à ces violences urbaines. Fatima, une habitante du quartier, déplore : « C’est triste de voir notre quartier plongé dans de tels actes de violence. Nous devons trouver des solutions pour que nos enfants grandissent dans un environnement paisible et sûr. »
D’autres soulignent l’importance d’une meilleure communication entre les autorités et la population locale. Rachid affirme : « Il est essentiel d’établir des canaux de dialogue avec les jeunes et de leur offrir des perspectives d’avenir. C’est ainsi que nous pourrons éviter ces scènes de chaos qui ne mènent à rien. »
Enfin, certains résidents se sentent piégés, craignant pour leur sécurité et celle de leurs proches. Marie confie : « Je suis terrifiée pour mes enfants. J’espère sincèrement que les autorités pourront rétablir la paix dans notre quartier et prendre des mesures rapidement, il faut que le Président Macron face quelque chose très vite. »
Face à cette situation complexe, il est impératif que les autorités locales, les acteurs sociaux et la communauté travaillent de concert pour apaiser les tensions et rechercher des solutions durables. La Seyne doit se relever de ces événements tragiques, reconstruire un climat de confiance et de sécurité, et offrir aux habitants un environnement propice à l’épanouissement et à la paix sociale.
