La canicule et la sécheresse bouleversent le monde du vin. Les professionnels doivent s’adapter aux différents changements climatiques.

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Vignes varoises sèches dû au différents épisodes caniculaires de cet été  – CREDIT : VarActu

Ils sont responsables de nombreux désastres de notre planète. Le réchauffement climatique et la sécheresse font mal à de nombreux secteurs. Le vin mais plutôt les vignes sont touchés par ce phénomène. A cause des conditions météorologiques, le vin d’hier n’aura plus le même gout que le vin de demain, c’est une réalité.

Seule solution pour que les vignerons puisse garder leur appellation ? C’est l’innovation. Aujourd’hui, les professionnels du secteur doivent faire face  aux sécheresses, aux différents épisodes de canicules, aux gelées de plus en plus tardives mais aussi aux violents épisodes de grêles. Evoluer, tout en gardant leur savoir faire, c’est leur défi depuis quelques années, qui ne cesse de s’accélérer ces derniers temps. Changer leur manière de faire sans pour autant changer les spécificités de leur vins. En plus des mauvaises conditions, ils doivent répondre aux évolutions sociétales, notamment en termes de respect de l’environnement et maintenir leur rentabilité.

La chambre de l’agriculture travaille avec des chercheurs afin d’expérimenter des nouveaux vins provençaux de qualité en respectant toujours le cahier des charges afin de garder leur appellation. A savoir qu’aujourd’hui, 430 producteurs possèdent l’appellation « Côte de Provence ».

Pour avoir toujours un vin de qualité, le travail se fait actuellement sur les cépages. Les professionnels tentent de les revisiter car certains s’adaptent aux changements climatiques mais d’autres non. Le Rousseli par exemple s’est naturellement adapté au manque d’eau et à la chaleur et a pu être réintroduit dans les Côte de Provence. D’autres experts travaillent aussi sur l’encépagement pour un vin toujours meilleur. Il s’appuie sur les connaissances des grecs mais aussi de l’Afrique du Nord et l’Amérique du Sud déjà confronté à ce problème depuis quelques années.

Mais le problème reste majeur. La recherche va moins vite que l’évolution des conditions météorologiques. Il faut environ quinze ans avant de créer une variété à typicité régionale, plus résistante à la sécheresse et aux maladies nouvelles… Et il faut ensuite qu’elle coche toutes les cases pour  intégrer le cahier des charges des appellations.

Espérons que les célèbres fêtes des vins que nous connaissons aujourd’hui soit les mêmes dans quelques années.