En 2019, la Loi d’orientation des mobilités a introduit le concept des « zones à faibles émissions » (ZFE), mais leur mise en œuvre s’avère complexe.
Crit’air zones faibles émissions – CREDIT : Var Actu
Crit’air dans les zones à faibles émissions
La vignette Crit’Air, devenue obligatoire dans plusieurs grandes villes françaises, soulève des interrogations et des résistances chez les automobilistes.
Les ZFE : une mise en œuvre difficile
La mise en place des ZFE dans les agglomérations de plus de 150 000 habitants avance lentement, avec seulement 11 villes concernées sur les 43 initialement prévues. Cette situation génère des débats au sein du gouvernement et un scepticisme parmi les automobilistes.
Évolution de la vignette Crit’Air
Depuis le début de 2024, les règles ont changé pour la vignette Crit’Air. À Lyon, Strasbourg et Grenoble, l’interdiction s’étend désormais aux véhicules Crit’Air 4 (norme EURO 3). Les Crit’Air 5, eux, sont bannis des ZFE depuis 2023. Concernant les Crit’Air 3, leur interdiction, prévue pour 2024 dans certaines villes, a été repoussée à 2025, bien que Nice et Strasbourg aient déjà commencé à appliquer certaines restrictions. A Toulon, vous pouvez retrouver plus d’infos sur le site du gouvernement concernant la ZFE Toulonnaise.
Un retard dans l’application des mesures
Bien que la loi prévoie une amende de 68 € pour le non-respect des ZFE, l’application pratique reste floue. Des périodes pédagogiques sont instaurées dans plusieurs métropoles pour sensibiliser plutôt que pénaliser. Par ailleurs, un système de contrôle par radar est envisagé pour 2025.
Des améliorations et exceptions locales
Certaines villes, comme Nice, ont reporté l’interdiction des véhicules Crit’Air 4 en raison d’une amélioration de la qualité de l’air. D’autres communes ont également ajusté leur calendrier. Il est important de se tenir informé et de se procurer la vignette adéquate sur le site officiel du Gouvernement.