Le Sénat vote pour l’inscription de l’IVG dans la Constitution, avec des avis partagés chez les sénateurs du Var. Un pas vers la protection inaliénable du droit des femmes.

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IVG dans la Constitution – CREDIT : Var Actu

Le Sénat a récemment franchi une étape historique en votant en faveur de l’inscription de l’Interruption Volontaire de Grossesse (IVG) dans la Constitution française, un projet de loi qui marque un tournant dans la lutte pour les droits des femmes. Ce vote, intervenu après un passage réussi à l’Assemblée nationale, reflète la volonté de garantir de manière inaliénable le droit à l’IVG.

Un débat national

Lors de la session du 28 février 2024, le Sénat a voté le texte avec une majorité écrasante de 267 voix pour, contre 50. Ce moment historique pourrait positionner la France comme le premier pays au monde à ancrer ce droit fondamental dans sa loi fondamentale. La sénatrice Mélanie Vogel, en tête de cette initiative, a souligné l’importance de ce vote pour les générations futures de femmes, leur assurant ainsi la liberté de choisir leur vie.

Position des sénateurs du var

Au cœur du débat, les sénateurs du Var ont affiché des positions partagées. Michel Bonnus (Les Républicains) et André Guiol (Rassemblement Social et Démocrate Européen) ont apporté leur soutien au projet de loi, votant en faveur de cette avancée. À l’inverse, François Dumont et Jean Bacci, également membres des Républicains, ont exprimé leur opposition en votant contre. Cette division illustre la diversité des opinions au sein du même département sur un sujet aussi crucial.

Une étape vers le congrès

La prochaine étape consistera en la réunion du Parlement en Congrès le 4 mars 2024. Pour que la révision constitutionnelle soit adoptée, elle devra recueillir la majorité des trois cinquièmes des suffrages exprimés. Ce vote représente une étape déterminante dans la consécration du droit à l’IVG, symbolisant un engagement fort envers la protection des droits des femmes en France.

La démarche de constitutionnaliser le droit à l’IVG témoigne d’une volonté politique de sécuriser et de pérenniser cet acquis social, en réponse aux contextes internationaux fluctuants où les droits des femmes peuvent être remis en question. Ce moment significatif dans l’histoire législative française souligne l’importance de protéger les libertés individuelles et d’assurer à toutes les femmes le droit de disposer de leur corps.