Interdiction temporaire de vente des huîtres du Bassin d’Arcachon après des cas de toxi-infections. Impact économique majeur pour les ostréiculteurs.
huîtres Bassin d’Arcachon – CREDIT : VarActu
Interdiction temporaire des huîtres du Bassin d’Arcachon après des cas de toxi-infections
Une mesure de précaution sanitaire
À la suite de plusieurs cas de toxi-infections alimentaires collectives, la préfecture de Gironde a annoncé l’interdiction temporaire de la vente des huîtres du Bassin d’Arcachon. Cette décision intervient à quelques jours du réveillon du Nouvel An, une période traditionnellement forte pour la consommation de coquillages.
Symptômes de gastro-entérite aiguë
Les autorités ont indiqué que les symptômes observés chez les personnes affectées sont ceux de la gastro-entérite aiguë. Heureusement, aucun cas grave n’a été signalé jusqu’à présent. Cette annonce a été faite par la préfecture dans un communiqué publié le 27 décembre au soir.
Trace de norovirus dans les huîtres
Des analyses menées sur des échantillons d’huîtres élevées localement dans le Bassin d’Arcachon ont révélé la présence de norovirus. Cette découverte a renforcé les suspicions concernant l’origine des toxi-infections.
Suspension des activités liées aux coquillages
En réponse, la préfecture, en concertation avec les organismes sanitaires, a interdit les activités de pêche, de récolte et de commercialisation des coquillages provenant du Bassin d’Arcachon, y compris du banc d’Arguin. Il a été demandé aux consommateurs possédant des coquillages de cette zone de ne pas les consommer et de les retourner au point de vente.
Impact sur les ostréiculteurs
Cette mesure affecte considérablement les ostréiculteurs locaux dont la production était destinée à garnir de nombreuses tables pour le réveillon. Le Comité régional de conchyliculture Arcachon Aquitaine (CRCAA) souligne l’impact de cette situation sur la profession, déjà éprouvée par les tempêtes récentes.
Un enjeu économique majeur
Le secteur ostréicole du Bassin d’Arcachon représente environ 8 000 tonnes de production annuelle, soit 10% de la production nationale. Les professionnels redoutent une crise économique sans précédent et s’interrogent sur les compensations financières éventuelles.