Var : une attaque de loups présumée dans un troupeau de montons

Une attaque présumée de loups fait un carnage dans un troupeau de moutons dans le Var, soulevant des questions sur la coexistence entre l’agriculture et la faune sauvage.

attaque loups montons – CREDIT :  Pixabay

Dans la nuit du 17 au 18 janvier, un événement tragique a secoué la commune de Signes dans le Var. Une attaque, attribuée à une meute de loups selon les premières hypothèses, a fait des ravages dans un troupeau de moutons.

Détails de l’attaque

L’incident s’est produit au 3000 route de Marseille, au lieu-dit « Chibron », près de la plateforme de compostage Veolia. Un troupeau de plusieurs centaines de moutons, gardé par des chiens de berger, a été la cible de cette attaque nocturne. Malgré la présence des chiens, la meute d’assaillants aurait été trop importante pour être contenue.

Bilan tragique

Le bilan de cette attaque est lourd : une dizaine de moutons tués et une vingtaine d’autres blessés, ces derniers étant malheureusement condamnés à mort en raison de la gravité de leurs blessures. Des témoins décrivent une scène douloureuse, avec des moutons égorgés ou gravement attaqués.

Réaction de l’éleveur

L’éleveur, profondément traumatisé par cet événement, reste pour le moment silencieux face à ce préjudice considérable. La perte de ses animaux représente non seulement un choc émotionnel, mais aussi un coup dur pour son activité.

Intervention des autorités

La police municipale de Signes ainsi qu’un agent de l’Office français de la biodiversité (OFB) se sont rendus sur place pour procéder aux constatations. Un rapport est attendu pour confirmer avec certitude la nature des assaillants.

Contexte local

Cette attaque n’est pas un événement isolé. La présence de loups dans le massif de la Sainte Baume, près de Signes, est un fait établi depuis longtemps. Déjà, dans la nuit du nouvel an, le même éleveur avait subi une attaque similaire, avec deux moutons dévorés.

Conséquences et préoccupations

Cet incident soulève des questions sur la cohabitation entre les activités agricoles et la faune sauvage, notamment la présence de loups dans la région. Il met en lumière la nécessité de trouver des solutions pour protéger les troupeaux tout en respectant la biodiversité.