Var : Pourquoi échappons-nous à la vigilance rouge malgré des températures record ?

Pourquoi le Var et les Alpes-Maritimes ne sont-ils pas en vigilance rouge ? Plusieurs éléments de réponse peuvent être avancés.

1. Des critères complexes pour la vigilance rouge :

La décision de placer un département en vigilance rouge ne repose pas uniquement sur la température. D’autres facteurs, tels que la durée de la canicule, l’intensité de la chaleur nocturne, l’humidité ou encore la vulnérabilité de la population, sont également pris en compte. Ainsi, même si les Alpes-Maritimes et le Var enregistrent des températures élevées, d’autres critères pourraient ne pas être remplis pour justifier une alerte de niveau maximal.

2. Une adaptation historique à la chaleur :

Ces deux départements, habitués aux fortes chaleurs estivales, disposent d’une infrastructure et d’une population plus adaptées à ces conditions. Les bâtiments, souvent conçus pour résister à la chaleur, et la culture locale, qui privilégie la sieste pendant les heures les plus chaudes, peuvent réduire l’impact direct de la canicule sur la santé publique.

3. Des brises maritimes salvatrices :

La proximité de la mer Méditerranée joue un rôle essentiel dans la régulation thermique. Les brises maritimes, fréquentes dans ces régions, apportent une fraîcheur bienvenue, en particulier pendant la nuit, permettant ainsi de limiter les effets de la chaleur accumulée pendant la journée.

4. Une vigilance déjà accrue :

Il est important de noter que même si ces départements ne sont pas en vigilance rouge, ils restent en vigilance orange, ce qui implique déjà une série de recommandations et de mesures pour protéger la population.

5. Une évaluation continue de la situation :

Météo-France et les autorités sanitaires évaluent en permanence la situation. Si les conditions venaient à évoluer, une reclassification pourrait être envisagée.