Le jeune homme accusé de la mort de Kamilya reste libre sous contrôle judiciaire, malgré la demande de détention du parquet.

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vallauris mort de Kamilya – CREDIT : Pixabay

Le drame qui a coûté la vie à Kamilya, 7 ans, à Vallauris continue de susciter une vive émotion. Ce mercredi 11 septembre, la cour d’appel d’Aix-en-Provence a confirmé le placement sous contrôle judiciaire du jeune homme de 19 ans, impliqué dans l’accident. Le parquet de Grasse, qui avait réclamé sa détention provisoire, n’a pas été suivi dans sa démarche.

Une décision controversée

L’accident remonte à près de deux semaines, lorsque Kamilya, une fillette de 7 ans, a été mortellement percutée par un véhicule conduit par le jeune homme. Suite à cet événement tragique, le conducteur avait été placé sous contrôle judiciaire, une mesure qui n’a pas satisfait la famille de la victime. Le parquet de Grasse avait fait appel de cette décision, demandant une incarcération immédiate. Cependant, la chambre de l’instruction a maintenu le contrôle judiciaire en vigueur, rejetant la demande de détention provisoire.

Les conditions du contrôle judiciaire

Ce placement sous contrôle judiciaire impose plusieurs restrictions au jeune homme. Selon le communiqué du parquet, il lui est interdit de se rendre à Vallauris ou de quitter le département des Alpes-Maritimes. Il doit également se présenter tous les quinze jours au commissariat d’Antibes et a l’obligation de remettre son permis de conduire. De plus, tout contact avec la famille de Kamilya est formellement interdit.

Initialement poursuivi pour blessures involontaires ayant entraîné une incapacité totale de travail supérieure à trois mois, les chefs d’accusation ont été requalifiés en homicide involontaire après le décès de la petite fille. Une enquête est toujours en cours pour éclaircir les circonstances exactes de l’accident.

Une famille en colère face à la décision judiciaire

Suite à cette décision, la famille de Kamilya a exprimé son incompréhension et sa colère sur les réseaux sociaux. Le père de la fillette n’a pas caché son indignation face à la justice, déclarant : « Merci la justice française. À partir de maintenant, les citoyens savent qu’ils peuvent rouler comme ils veulent et tuer sans être arrêtés. Aucun respect pour notre fille ni pour nous-mêmes ». Des mots forts qui traduisent le désarroi d’une famille en deuil, déçue par ce qu’elle perçoit comme une absence de justice.