Les Varois réagissent face à la campagne de vaccination combinée HPV-méningocoques, entre approbation et inquiétudes.

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vaccination combinée HPV-méningocoques – CREDIT : VarActu

Face à la mise en place d’une nouvelle campagne de vaccination combinée contre le papillomavirus (HPV) et les méningocoques dans les collèges, les Varois réagissent. En 2025, le gouvernement souhaite étendre la protection des collégiens contre ces infections graves, avec des vaccinations effectuées directement dans les établissements scolaires, un projet qui suscite à la fois approbation et questionnements dans la région.

Une campagne accueillie favorablement par certains parents

Pour de nombreux parents varois, la campagne combinée est perçue comme un atout de prévention. Marine, mère de deux collégiens à Toulon, se réjouit de voir « une vaccination préventive accessible à tous, sans frais ». Selon elle, cette approche est rassurante car elle permet de « prévenir des maladies graves sans attendre qu’elles surviennent ». Elle ajoute que la prise en charge à 100 % par l’Assurance maladie est « une excellente initiative, surtout pour les familles en difficulté financière ».

Jean-Luc, père d’une adolescente scolarisée à Hyères, partage cet avis. Il considère la démarche comme « un gain de temps et de sécurité pour les parents qui n’ont pas besoin de prendre rendez-vous chez le médecin ». Il espère que cela encouragera davantage de jeunes à se faire vacciner, soulignant que la vaccination contre le papillomavirus peut prévenir certains types de cancers.

Des inquiétudes et des réticences chez d’autres Varois

Cependant, certains Varois restent sceptiques, voire inquiets. Samira, une habitante de La Seyne-sur-Mer, se questionne sur les effets secondaires possibles de la double vaccination. Elle exprime sa réticence : « Je n’ai rien contre les vaccins, mais j’aimerais être mieux informée avant d’autoriser cette double vaccination pour ma fille. » Elle déplore un manque de communication préalable auprès des familles, qui, selon elle, auraient besoin d’informations détaillées pour se décider en connaissance de cause.

Moustapha, parent d’un collégien, se montre lui aussi réservé, craignant une approche qu’il qualifie de « trop intrusive » de la part de l’État. « Que l’on propose des campagnes de vaccination, d’accord, mais à l’école, cela m’interroge. »

Une campagne supervisée par les autorités de santé

La campagne sera organisée par les Autorités régionales de santé (ARS) et les rectorats, avec l’intervention de divers professionnels de santé (médecins, infirmiers, sages-femmes) dans les établissements scolaires. Sous réserve de l’autorisation parentale, cette initiative vise à simplifier l’accès aux vaccins pour les jeunes et à renforcer la protection sanitaire des élèves en réduisant la prévalence des maladies causées par le HPV et les infections invasives à méningocoques.