Une vague de grippe violente dans le Var : le pic attendu le 15 janvier

La grippe fait rage en Provence, avec une hausse de 28 % des cas en une semaine. Le pic est attendu d’ici le 15 janvier.

Grippe PACA janvier 2025 – CREDIT : VarActu

L’Agence Régionale de Santé (ARS) alerte sur l’ampleur de la vague de grippe qui frappe actuellement la région Provence-Alpes-Côte d’Azur (PACA). En ce début d’année 2025, l’épidémie est à son paroxysme, et le pic, prévu pour le 15 janvier, reste à venir. Avec des chiffres en constante augmentation, les hôpitaux peinent à faire face à cette situation.

Une hausse alarmante des cas de grippe

Depuis Noël, le nombre de cas de grippe a explosé dans la région. La première semaine de janvier 2025 a vu une hausse de plus de 28 % des passages aux urgences pour des symptômes liés à la grippe, comparée à la dernière semaine de décembre. Cette augmentation rapide s’accompagne malheureusement d’une hausse du taux de mortalité lié au virus.

Dans le Var et les Bouches-du-Rhône, les chiffres dépassent déjà les pics enregistrés lors des deux derniers hivers. Ces données traduisent une épidémie plus agressive cette année, mettant à rude épreuve les capacités hospitalières.

Des hôpitaux sous tension

À Toulon, Fréjus et d’autres villes du Var, les services d’urgences sont saturés. Le déclenchement du plan Blanc a été nécessaire pour renforcer les équipes médicales et réorganiser les prises en charge face à l’afflux de patients. Les délais d’attente s’allongent, et les hôpitaux doivent prioriser les cas les plus graves, notamment chez les populations vulnérables.

Une couverture vaccinale insuffisante

L’un des facteurs aggravants de cette crise est la baisse de la couverture vaccinale chez les populations à risque. En PACA, seulement 30 % des seniors et personnes fragiles se sont fait vacciner cet hiver, un chiffre en recul de 10 % par rapport à l’année précédente. Cette tendance inquiète les autorités sanitaires, qui rappellent l’importance de la vaccination pour limiter la gravité de l’épidémie.

Une situation à surveiller de près

Avec un pic attendu d’ici quelques jours, les prochaines semaines s’annoncent cruciales pour les hôpitaux et les autorités sanitaires. En attendant, la prévention reste la meilleure arme, et chacun est appelé à respecter les gestes barrières et à consulter rapidement en cas de symptômes.