Une grève chez Lufthansa ce mercredi entraînera d’importantes perturbations dans les principaux aéroports allemands, suite à un conflit salarial avec le syndicat Verdi.

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grève – CREDIT : Var Actu

Ce mercredi, une grève d’ampleur frappera Lufthansa, suite à l’appel du syndicat Verdi qui concerne le personnel au sol de la compagnie aérienne, dans un contexte de négociations salariales tendues. Cette action, visant à revendiquer une hausse des rémunérations pour faire face à l’érosion du pouvoir d’achat due à l’inflation, promet d’importantes perturbations dans les principaux aéroports allemands.

Une grève pour faire pression

La grève, prévue de mercredi 04h00 à jeudi 07h10, a pour but d’accroître la pression sur la direction de Lufthansa. Le syndicat Verdi réclame une augmentation salariale de 12,5% sur 12 mois pour les 25.000 salariés concernés, en réponse à une inflation galopante qui a significativement réduit leur pouvoir d’achat.

Impact sur les grands aéroports

Les aéroports de Francfort, Munich, Hambourg, Berlin et Düsseldorf seront directement touchés par ce mouvement. Lufthansa anticipe de graves conséquences, avec « d’importantes annulations et retards de vols » affectant plus de cent mille passagers. La grève impactera l’ensemble du personnel au sol, englobant les opérations de maintenance, la manutention des passagers et des avions.

Les revendications de Verdi

Le syndicat exige une augmentation substantielle du salaire mensuel de 500 euros et une prime de compensation pour l’inflation de 3.000 euros. Il appelle également à une amélioration de l’organisation des vacations. Face à ces demandes, Lufthansa a proposé des augmentations salariales de « plus de 13 pour cent » sur trois ans, ainsi que le versement de primes conséquentes, une offre que Verdi juge « totalement insuffisante ».

Un contexte de désaccord persistant

Le cœur du désaccord réside dans le fait que, selon Verdi, les employés de Lufthansa ont subi une baisse de revenu réel d’environ 10% au cours des trois dernières années à cause de l’inflation, tandis que la compagnie enregistrait des « bénéfices records » post-crise du Covid-19. Ce conflit social, s’étendant également aux filiales de Lufthansa dans l’entretien et le fret, souligne la tension entre les besoins des travailleurs et les propositions de la direction.