Dès le printemps, les résidents d’Ehpad pourront être accompagnés de leurs animaux de compagnie, une mesure saluée pour son impact positif sur le bien-être.
Ehpad animaux de compagnie – CREDIT : VarActu
Dans une démarche visant à améliorer la qualité de vie des personnes âgées en maison de retraite, la ministre déléguée chargée des Personnes âgées, Fadila Khattabi, a fait une annonce révolutionnaire le vendredi 1er mars 2024. Dès le printemps, les résidents d’Ehpad auront le droit d’accueillir leurs animaux de compagnie, une initiative qui promet de réchauffer de nombreux cœurs.
Une avancée significative pour le bien-être
Cette mesure s’inscrit dans le cadre d’une proposition de loi « bien vieillir », qui sera débattue par les parlementaires mi-mars. Le gouvernement manifeste ainsi son soutien à l’idée que la présence d’animaux de compagnie auprès des résidents d’Ehpad peut jouer un rôle crucial dans leur bien-être émotionnel et physique. Chien, chat, ou même canari, le lien affectif qui unit les personnes âgées à leurs animaux est indéniable et contribue à leur sentiment de bonheur et de sérénité.
Vers une humanisation des Ehpad
Catherine Vautrin, ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités, a exprimé son soutien à cette initiative sur la plateforme sociale X (anciennement Twitter), soulignant l’importance d’humaniser davantage les structures d’accueil pour personnes âgées. Elle appelle les parlementaires à reconnaître cet enjeu de société en permettant légalement l’accueil des animaux de compagnie dans les Ehpad lors des prochaines discussions législatives.
Une liberté jusqu’alors conditionnelle
Jusqu’à présent, la politique d’accueil des animaux de compagnie dans les maisons de retraite relevait de la discrétion de chaque établissement. Certains Ehpad permettaient leur présence, tandis que d’autres s’y opposaient, souvent pour des raisons liées à la logistique et à la sécurité. L’annonce de cette mesure gouvernementale marque donc un tournant majeur, en offrant aux résidents la possibilité de ne plus se séparer de leurs compagnons à quatre pattes.
Cette évolution législative est accueillie avec enthousiasme par de nombreux défenseurs du bien-être des personnes âgées, qui voient dans la présence d’animaux une source inestimable de réconfort et de joie. Elle est également perçue comme une reconnaissance de l’importance des liens affectifs qui unissent les individus à leurs animaux, contribuant à leur bien-être général.
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