Une mère poignardée à Orange : quand un différend routier vire au cauchemar

Le calme d’une journée banale a été brutalement rompu le 29 mai dernier à Orange, dans le Vaucluse, lorsqu’une simple dispute routière a dégénéré en un acte de violence choquant.

mère poignardée – CREDIT : VarActu

Le calme d’une journée banale a été brutalement rompu le 29 mai dernier à Orange, dans le Vaucluse, lorsqu’une simple dispute routière a dégénéré en un acte de violence choquant. Une mère de famille, Aurélie, se retrouvait avec ses deux filles âgées de 7 et 10 ans, lorsque leur trajet a été interrompu par un refus de priorité sur un rond-point près de la zone commerciale de Carrefour Coudoulet.

L’incident aurait pu se limiter à un simple coup de klaxon pour signaler le danger, mais il a pris une tournure dramatique lorsque l’automobiliste en tort est descendue de son véhicule pour confronter la jeune femme. Ce qui aurait pu rester une altercation verbale a rapidement dégénéré en une confrontation physique sous les yeux horrifiés des enfants. Dans un geste d’une violence inouïe, l’agresseur a sorti un couteau et a poignardé la femme à la tête, laissant une plaie profonde nécessitant sept points de suture.

Le mari de la victime a décrit l’horreur de la scène, arrivant trop tard pour empêcher l’agression. Il a témoigné de l’état de choc dans lequel se trouvaient sa femme et ses enfants, marqués à jamais par cette expérience traumatisante. La petite fille de 7 ans, en larmes, croyait même avoir perdu sa mère dans cet épisode terrifiant.

La justice, heureusement, a rapidement agi en retrouvant et en arrêtant l’agresseur, qui a été condamnée à une peine de prison de 12 mois, dont huit avec sursis et quatre avec un aménagement sous bracelet électronique. Malgré cette décision, Damien a exprimé son désarroi face à l’attitude des proches de l’agresseur lors du procès, qui semblaient minimiser la gravité de l’acte commis.

Choisis de ne pas faire appel de la décision judiciaire, la famille victime se prépare maintenant à une autre épreuve : celle de la reconstruction après le traumatisme. Ils attendent avec appréhension une deuxième audience au tribunal civil en octobre pour déterminer les dommages et intérêts qui leur seront accordés. Une étape nécessaire pour panser les blessures, tant physiques que psychologiques, laissées par cette tragique journée survenue sur une simple route d’Orange.