Arrivée tôt le matin avec une cargaison de marchandises d’une valeur de 1000 €, elle n’a pas pu obtenir de place pour vendre ses produits, tout comme une vingtaine d’autres forains.

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commerçante évincée du marché- CREDIT : varactu

Le 20 mai 2024, Manon, une vendeuse de pâté lorrain artisanal, a été confrontée à une situation désolante sur le marché de La Ciotat. Arrivée tôt le matin avec une cargaison de marchandises d’une valeur de 1000 €, elle n’a pas pu obtenir de place pour vendre ses produits, tout comme une vingtaine d’autres forains.

Une habituée sans emplacement

Manon fréquente régulièrement le marché de La Ciotat les dimanches et mardis matin. Cependant, ce jour-là, aucune place ne lui a été attribuée, la contraignant à repartir avec toute sa marchandise périssable. Déçue et frustrée, elle a exprimé son mécontentement, soulignant que tout son travail avait été réduit à néant. Elle s’est également excusée auprès de ses clients fidèles, incapables de se procurer ses produits ce jour-là.

Les défis des artisans sur les marchés locaux

La situation de Manon met en lumière les défis auxquels sont confrontés les artisans sur les marchés locaux. Un observateur anonyme a expliqué sur un réseau social local que pour être sûre d’avoir une place sur un marché, un commerçant doit soit être titulaire en répondant à un appel d’offres, soit acheter une place à un forain selon la loi Pinel. En tant que passagère, Manon n’avait aucune priorité, malgré sa régularité sur le marché.

La loi Pinel, bien que conçue pour réguler les activités commerciales sur les marchés, semble parfois désavantager les petits commerçants. Les procédures administratives et les complexités de l’attribution des places peuvent rendre difficile l’accès aux marchés pour les artisans, qui se retrouvent souvent sans emplacement, malgré leur dévouement et leur travail acharné.

L’impact sur les commerçants

Cette situation est particulièrement difficile pour les commerçants comme Manon, dont les produits sont périssables. La perte de revenus et le gaspillage de marchandises peuvent avoir des conséquences significatives sur leur activité. Malheureusement, l’histoire ne précise pas ce qu’il est advenu des pâtés lorrains que Manon n’a pas pu vendre ce jour-là.

Conclusion

L’expérience de Manon sur le marché de La Ciotat souligne les défis quotidiens des artisans face aux réglementations et aux procédures administratives des marchés locaux. La nécessité de trouver des solutions pour soutenir et faciliter l’accès des petits commerçants aux marchés est évidente. Des réformes ou des ajustements pourraient aider à équilibrer les chances et à privilégier l’artisanat, garantissant ainsi que des artisans dévoués comme Manon puissent continuer à apporter leurs produits uniques et de qualité aux consommateurs.