Sea Shepherd milite pour un sanctuaire français pour les orques de Marineland, une lueur d’espoir pour Wikie et Keijo.
Sea Shepherd Marineland – CREDIT : Wikimédia commons
Un projet de sanctuaire pour protéger Wikie et Keijo
Dans le cadre d’un mouvement global vers des pratiques plus éthiques concernant les animaux en captivité, Sea Shepherd, l’association écologiste, propose un projet audacieux : créer un sanctuaire maritime en France pour les deux orques restantes de Marineland à Antibes, Wikie et Keijo. Ce projet intervient alors que la loi française de 2021 sur la maltraitance animale, qui interdira la détention de cétacés à des fins commerciales dès décembre 2026, est sur le point de prendre effet.
La France face à ses responsabilités
Après des années de captivité autorisée pour le divertissement du public, la France se trouve à un tournant crucial. Sea Shepherd rappelle que le pays a une responsabilité historique envers ces animaux et plaide contre leur transfert au Japon, un pays sans protection significative pour les cétacés. Ce déménagement pourrait séparer Wikie de son fils Keijo et les exposer à de nouvelles menaces, allant à l’encontre de l’esprit de la nouvelle législation française.
Les défis d’un changement radical
Le transport des orques est une opération risquée et stressante, soulignée par la récente perte de deux de leurs compagnons. Le sanctuaire envisagé par Sea Shepherd offrirait non seulement un habitat plus naturel mais aussi la proximité nécessaire pour réduire le stress lié au déplacement. De plus, l’option d’un sanctuaire en Nouvelle-Écosse a été rejetée en raison des conditions climatiques rigoureuses et de la pollution environnante, qui représenteraient un risque supplémentaire pour les animaux adaptés aux eaux méditerranéennes.
Un sanctuaire conçu par des experts
Le projet de sanctuaire bénéficierait de l’expertise de biologistes marins, cétologues, et autres experts internationaux. Ce centre ne serait pas seulement un refuge pour Wikie et Keijo mais aussi un site de recherche avancée pour étudier les orques dans un environnement contrôlé mais naturel. Cette initiative représente une chance unique de réparer les erreurs du passé tout en contribuant à la science marine.
Vers une collaboration nécessaire
Sea Shepherd appelle à une collaboration inédite entre les militants écologistes, les soigneurs de Marineland et les autorités. Reconnaissant que les soigneurs du parc ont une connaissance intime et précieuse des orques, leur participation est vue comme essentielle pour le succès du projet.
Le projet de sanctuaire est en cours de finalisation et devrait être présenté aux autorités d’ici la fin du mois. Si approuvé, il pourrait marquer la fin de l’ère de la captivité en bassin pour Wikie et Keijo, offrant un avenir plus prometteur dans un environnement adapté à leurs besoins naturels.