Un retour tragique pour la mission Clemenceau 25 Le retour du groupe aéronaval (GAN) français vers Toulon, marquant la fin de la mission Clemenceau 25, a été assombri par la disparition d’un marin. Ce militaire, membre de l’équipage du porte-avions Charles-de-Gaulle temporairement embarqué à bord de la frégate de défense aérienne Forbin, a été signalé absent dans la nuit du 23 au 24 avril, alors que le GAN évoluait à environ 280 kilomètres au sud des côtes varoises.
Un dispositif de recherche d’envergure immédiatement déclenché Peu avant minuit, son absence est constatée, l’alerte est aussitôt lancée. Sous la coordination du Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (CROSS MED), un important dispositif de recherche a été mis en place. Le GAN a fait demi-tour pour participer aux opérations, mobilisant hélicoptères embarqués, navires, ainsi qu’un avion de surveillance maritime Falcon 50 et un hélicoptère H160 de l’aéronautique navale.
Malgré les efforts combinés des moyens aériens et maritimes, les conditions météorologiques difficiles ont compliqué les recherches. Ces dernières se sont poursuivies sans relâche jusqu’à la tombée de la nuit du jeudi 24 avril. En l’absence de résultats, le préfet maritime de la Méditerranée a pris la décision de suspendre les recherches dirigées.
Une enquête judiciaire ouverte La préfecture maritime a indiqué qu’une enquête judiciaire a été ouverte afin de faire toute la lumière sur les circonstances de cette disparition. Le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, a relayé l’information sur le réseau social X, exprimant son soutien aux proches du marin disparu.
Ce tragique événement met un terme brutal à la mission Clemenceau 25, déployée depuis cinq mois jusqu’à l’ouest de l’océan Pacifique et ayant mobilisé près de 3 000 militaires. Le Charles-de-Gaulle et les navires qui l’accompagnent sont attendus à Toulon dans les prochains jours.
