Un cas de fièvre catarrhale ovine, détecté dans le Var, entraîne des mesures renforcées pour protéger les troupeaux et limiter la propagation.

fièvre catarrhale ovine

fièvre catarrhale ovine – PHOTO : Var Actu

Un foyer de fièvre catarrhale ovine (FCO), aussi appelée maladie de la langue bleue, a été confirmé dans le département du Var. Ce virus, qui affecte les ruminants domestiques et sauvages, se propage par les piqûres de moucherons du genre Culicoïdes. Le sérotype détecté dans ce cas est le sérotype 8.

Une maladie strictement animale, mais aux répercussions économiques notables

La fièvre catarrhale ovine ne présente aucun danger pour l’homme et n’altère pas la qualité des produits alimentaires comme la viande ou le lait. Cependant, ses effets sur les animaux infectés peuvent être sévères : forte fièvre, langue gonflée, hypersalivation, et oedèmes. Ces symptômes entraînent des pertes économiques pour la filière agricole, en particulier pour les éleveurs ovins et bovins.

Mesures de précaution pour les éleveurs

Face à cette situation, plusieurs recommandations ont été émises pour limiter la propagation de la maladie. Les éleveurs sont appelés à surveiller de près leurs troupeaux et à déclarer toute suspicion de FCO aux autorités sanitaires. La Direction départementale de la protection des populations (DDPP) prend en charge le dépistage et les analyses nécessaires. Il est également conseillé de désinsectiser les animaux et les véhicules de transport pour limiter la dissémination du virus par les moucherons.

De plus, les vétérinaires, ainsi que le Groupement de Défense Sanitaire, offrent leur expertise pour maintenir un bon état sanitaire des animaux. La vaccination, bien qu’à la charge des éleveurs, est fortement recommandée pour prévenir de nouveaux cas.

Soutien aux éleveurs et perspectives

Les services vétérinaires varois, en collaboration avec la Chambre d’agriculture, sont mobilisés pour soutenir les éleveurs. Le ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire continue d’examiner les possibilités d’indemnisation via le Fonds national agricole de mutualisation du risque sanitaire et environnemental (FMSE).