Avec un budget de 1,2 milliard d’euros, la phase 1 de la Ligne Nouvelle Provence Côte d’Azur amorce des transformations majeures pour les infrastructures ferroviaires de la région.
TGV en gare – CREDIT : Var Actu
Les partenaires du projet de la Ligne Nouvelle Provence Côte d’Azur (LNPCA) ont validé un financement historique de 1,228 milliard d’euros pour mener à bien les travaux de la phase 1. Cette étape décisive permettra de moderniser les infrastructures ferroviaires dans les Alpes-Maritimes, le Var et les Bouches-du-Rhône.
Une mobilisation inédite pour la phase 1
Lors du Comité de pilotage tenu le 20 décembre 2024, sous la présidence de Christophe Mirmand, Préfet de région, et Renaud Muselier, Président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, l’État et les collectivités ont confirmé cet engagement financier partagé à parts égales. Ce financement permettra le lancement de plusieurs opérations clés, réparties sur trois départements :
- Alpes-Maritimes : Création d’un pôle d’échanges multimodal (PEM) à Nice Aéroport.
- Var : Mise en œuvre de la navette toulonnaise, avec notamment la création des PEM de Saint-Cyr-sur-Mer et de La Pauline, des travaux de réaménagement des gares de Carnoules, Puget-Ville, Cuers-Pierrefeu et Solliès-Pont, ainsi que l’électrification des voies de remisage en gare de Toulon.
- Bouches-du-Rhône : Aménagements à Marseille Saint-Charles pour renforcer la régularité des trains, création du PEM de Saint-André, mise à deux voies de la halte multimodale d’Arenc, et modernisation des infrastructures ferroviaires existantes.
Un projet structurant pour la région
Ces travaux représentent une avancée significative pour désengorger les trois nœuds ferroviaires majeurs de Marseille, Toulon et Nice. Ils marquent également une étape importante vers la mise en œuvre des Services Express Régionaux Métropolitains (SERM), visant à offrir une mobilité plus efficace et durable.
Par ailleurs, le comité a validé des financements complémentaires pour des projets connexes, tels que le site de maintenance d’Avignon et le relogement des habitants de Bassens 2 à Marseille.
Perspectives pour la phase 2
En parallèle, les études d’avant-projet pour la phase 2 du LNPCA progressent. Elles devraient s’achever début 2027, ouvrant la voie à de nouveaux aménagements ambitieux.
« Cet investissement permettra d’améliorer nos trajets quotidiens, désaturer nos gares et préparer l’avenir de la mobilité en Provence-Alpes-Côte d’Azur », a déclaré Renaud Muselier. Christophe Mirmand a également souligné l’importance de respecter les délais et l’enveloppe budgétaire pour maximiser l’impact de ce projet d’envergure.
Comment dépenser 1,2 milliard d’euros, et ne pas réussir á raccourcir le temps de trajet impressionnant de Marseille á Nice en 2h30 avec une vitesse de 100kmh au plus. Nice est la cinquième ville de France, et devrait avoir un raccourcissement de trajet de 30 minutes au moins pour ce montant investi.
C’est lamentable…
3300 milliards de dette, de plus en plus chère à financer avec une note dégradée. Ce sont nos impôts qui sont mal utilisés! L’ertms et des rames sont suffisants pour augmenter les cadences et réduire le temps de transport entre Marseille et Nice et retrouver des temps de trajets des années 1970 (train mistral) césure aberration que de continuer à vouloir dépenser 20 milliards d’euros pourr faire une ligne nouvelle. Gagner 30mn à ce prix n’est pas rentable les usagers trouvent déjà le train trop cher et le citoyen est déjà écœuré de la situation des écoles, des hôpitaux, de la sécurité…. a t’on besoin de dévaster en plus nos collines provençales ? Collectif Stop lgv Sud Sainte-Baume
La ligne a grande vitesse a été abandonnée. Il faut se mettre à la page avant de dire n’importe quoi.
C’est bien des investissements pour faire rouler plus de train et améliorer les transports du quotidien.