Un élu d’opposition de La Seyne-sur-Mer, Hakim Bouaksa, condamné à l’inéligibilité pour des actes de violences et menaces.
élu opposition la seyne – CREDIT : VarActu
La Seyne-sur-Mer fait face à une nouvelle secousse politique avec la condamnation d’Hakim Bouaksa, conseiller municipal d’opposition. Accusé de violences et de menaces de mort, cet élu a été déclaré inéligible par la justice, marquant ainsi un tournant dans sa carrière politique.
Des faits graves et une condamnation sévère
Hakim Bouaksa, membre du conseil municipal de La Seyne-sur-Mer sous l’étiquette Europe Écologie-Les Verts (EE-LV), a été condamné ce mardi à neuf mois de prison avec sursis. Cette peine fait suite à des incidents survenus le 11 octobre 2020 dans une résidence à Saint-Mandrier, où Bouaksa a été reconnu coupable de violences et de menaces de mort à l’encontre d’une locataire. Bien que les violences n’aient pas entraîné d’incapacité de travail, elles ont été jugées suffisamment graves pour justifier une peine d’inéligibilité de deux ans.
Une opération d’intimidation qui tourne mal
Les événements remontent à une opération d’intimidation orchestrée par Hakim Bouaksa contre une locataire en situation précaire. La victime, en difficulté financière, peinait à régler ses loyers auprès de l’une des sœurs du conseiller municipal. En voulant expulser la locataire par ses propres moyens, Bouaksa a franchi la ligne rouge de la légalité, optant pour la violence et les menaces comme solutions.
Une sanction exemplaire
La décision de la justice d’imposer une peine d’inéligibilité de deux ans à Bouaksa envoie un message clair : aucune tolérance pour les élus qui abusent de leur pouvoir ou enfreignent la loi. Cette sanction vise à protéger les institutions démocratiques et à rappeler aux élus leur devoir d’exemplarité. La condamnation à neuf mois de prison avec sursis vient renforcer ce message, soulignant la gravité des actes commis par le conseiller municipal.
Réactions et conséquences politiques
Cette condamnation a suscité de nombreuses réactions au sein de la communauté locale et parmi les membres du conseil municipal. Les partisans de Bouaksa expriment leur déception, tandis que ses adversaires politiques appellent à une plus grande rigueur éthique parmi les élus. Cette affaire met en lumière la nécessité d’une vigilance accrue sur le comportement des responsables politiques et la rigueur des processus judiciaires en cas de manquement.