Un éleveur de Puy-Sainte-Réparade a subi deux attaques de loups en l’espace d’une semaine et demande une régulation urgente pour protéger son troupeau de plus de 300 bêtes.

attaques de loups Puy-Sainte-Réparade

attaques de loups au Puy-Sainte-Réparade – CREDIT : Pixabay

Un éleveur de Puy-Sainte-Réparade, dans les Bouches-du-Rhône, a découvert samedi matin le cadavre de sa brebis dévorée par le loup. Il s’agit de la deuxième attaque en une semaine, après la disparition d’un agneau de trois jours. Malgré les clôtures, les patrouilles et les surveillances mises en place quelques nuits par semaine, les attaques persistent.

L’éleveur, qui possède un troupeau de plus de 300 bêtes, est convaincu qu’il s’agit d’une meute de loups et non d’un seul individu. Il demande une régulation urgente pour protéger son troupeau. « Il faut les abattre, il n’y a pas d’autre mot. C’est pour ça qu’il faut les abattre par n’importe quel moyen pour qu’il n’y en ait plus ici autour », a-t-il déclaré.

En 2023, 200 loups ont été abattus en France. Cependant, l’association de protection des loups Ferus affirme que cette espèce protégée est déjà limitée. « Nous ne sommes pas forcément contre les tirs sur les loups, mais il ne faut surtout pas tirer dans le tas, car on risque de déséquilibrer la meute. Celle-ci finira par arrêter de chasser du cerf pour se rabattre sur des animaux plus simples comme des brebis », a expliqué un représentant de l’association.

Dans les Bouches-du-Rhône, six meutes de loups ont été recensées. Un nouveau plan loup sur la période 2023-2024 a été rendu public en début d’année, mais les éleveurs continuent de subir des attaques. La question de la régulation des loups reste donc un sujet de débat important dans la région.