La cour d’assises du Var entame ce lundi le procès d’un couple originaire du Pradet, accusé de viols et d’agressions sexuelles incestueuses sur leurs deux enfants âgés de 5 et 9 ans au moment des faits.
procès agressions sexuelles – CREDIT : VarActu
La cour d’assises du Var entame ce lundi le procès d’un couple originaire du Pradet, accusé de viols et d’agressions sexuelles incestueuses sur leurs deux enfants âgés de 5 et 9 ans au moment des faits. Les accusations, révélées par l’aînée des victimes lors d’une audience en assistance éducative, ont choqué par leur caractère sordide. Les prévenus encourent de lourdes peines d’emprisonnement si reconnus coupables.
Un couple de Pradétans, sont accusés de crimes d’une extrême gravité. Le père, âgé de 38 ans est poursuivi pour agressions sexuelles et viols incestueux sur mineur de moins de 15 ans, corruption de mineurs et provocation à l’usage de stupéfiants sur des mineurs. Il risque jusqu’à vingt ans de réclusion. Quant à la mère, 33 ans, elle est accusée d’agressions sexuelles incestueuses sur mineur de moins de 15 ans, corruption de mineurs et non-dénonciation de crime, et risque une peine d’emprisonnement de dix ans.
Les faits ont été portés à la connaissance des autorités en décembre 2019 par l’aînée, âgée de 12 ans à l’époque. Placée avec son frère dans un foyer de l’aire toulonnaise après une audience en assistance éducative, elle a courageusement témoigné des viols répétés qu’elle aurait subis de la part de son beau-père dès l’âge de 9 ans. Les enquêtes menées par les services sociaux et la brigade des mineurs ont corroboré les déclarations de la jeune fille grâce aux constatations gynécologiques. La fille a également affirmé que son père l’aurait contrainte, ainsi que son frère, à consommer du cannabis. Elle aurait également été témoin des relations sexuelles entre sa mère et son beau-père, soutenant que sa mère ne pouvait ignorer les actes dont elle était victime.
Les avocates de la défense, Mes Séverine Pene et Lisa Archippe, prendront la parole pour représenter les accusés, tandis que Mes Julie Taxil et Théodora Bucur défendront les parties civiles. Les débats, prévus pour durer jusqu’à mercredi, seront présidés par Emmanuelle de Rosa.
Ce procès, marqué par des accusations d’une violence inouïe, met en lumière l’importance de protéger les enfants et de combattre les abus sexuels au sein de la famille. Les jurés varois devront examiner les preuves et rendre un verdict qui fera date dans la lutte contre ces actes odieux. La société attend une justice exemplaire pour que les victimes puissent trouver la réparation et la sécurité auxquelles elles ont droit.