Un chasseur jugé pour avoir tué un chien dans le Var, Isabelle Terrin défend le chien

Les Gorges du Caramy dans le Var ont été le lieu d’un événement tragique en janvier 2023. Christophe, accompagné de sa chienne Stya, un Beauceron de dix mois, y effectuait une balade paisible.

chasseur tue un chien dans le var – CREDIT : Var Actu

Un chasseur qui tue un chien dans le var

Leur quiétude a été brutalement interrompue par un coup de feu, suivi de la découverte macabre de Stya, gisant au sol, mortellement blessée.

Un chasseur en fuite, un propriétaire en quête de justice

Le chasseur, originaire de Tourves, responsable du tir fatal, a d’abord fui les lieux avant de se présenter à la gendarmerie quelques jours plus tard. Sa défense, qualifiée d’invraisemblable par Isabelle Terrin, avocate spécialisée dans la défense du droit des animaux, invoque un accident impliquant une branche ou une laisse déclenchant la gâchette de son fusil. Face à cette version, le propriétaire du chien a engagé un expert en balistique pour établir les faits.

Des preuves qui contredisent la thèse de l’accident

Les analyses réalisées sur l’animal montrent qu’il n’y a pas de résidus de tir, écartant l’hypothèse d’un tir à bout portant. Ces éléments pourraient orienter l’affaire vers une qualification plus grave des faits.

Un débat sur la qualification juridique des faits

Actuellement, le chasseur est poursuivi pour « atteinte involontaire à la vie ou à l’intégrité physique d’un animal domestique ». Toutefois, Me Terrin plaide pour une requalification, argumentant que selon les circonstances, il pourrait s’agir soit d’une mise en danger de la vie d’autrui soit d’un acte de cruauté envers les animaux, tous deux passibles d’un tribunal correctionnel.

Christophe, un propriétaire anéanti

Pour Christophe, le traumatisme est profond. Représenté par son avocate, il aspire à la manifestation de la vérité et à la reconnaissance de la gravité des faits, tout en cherchant réparation pour la perte de son animal de compagnie.