Une fausse alerte à la bombe déclenchée par un pompier de Paris à Cannes après un refus de service dans une boîte de nuit.
alerte à la bombe pompier – CREDIT : Pixabay
Dans la nuit du 27 au 28 juillet, une situation pour le moins inhabituelle a secoué la ville de Cannes. Un pompier de Paris, en congé, a déclenché une fausse alerte à la bombe dans une boîte de nuit après s’être vu refuser un verre par le barman. Cet incident, qui aurait pu provoquer une évacuation massive et une intervention des forces de l’ordre, s’est finalement avéré être un acte de vengeance.
Une nuit mouvementée sur la Croisette
Les événements se sont déroulés aux alentours de 3h30 du matin. Le centre de police reçoit un appel anonyme alarmant : un individu serait équipé d’une ceinture d’explosifs dans une discothèque près de la célèbre Croisette. Prenant la menace très au sérieux, les policiers invitent le dénonciateur à se rendre au commissariat pour fournir davantage de détails.
À son arrivée, les forces de l’ordre constatent que l’homme est en état d’ébriété. Il s’agit d’un pompier de Paris, affecté dans le Val-de-Marne, venu passer ses vacances sur la Côte d’Azur. Rapidement, les enquêteurs comprennent que cette alerte n’est rien d’autre qu’une fausse dénonciation, motivée par un ressentiment personnel contre le barman de l’établissement.
Une vengeance qui aurait pu avoir de lourdes conséquences
Les premières investigations révèlent que le pompier avait appelé les autorités après avoir été frustré par le refus du barman de le servir. Ce geste impulsif aurait pu entraîner des conséquences dramatiques, mobilisant inutilement les équipes de déminage et les forces de police, sans compter l’évacuation d’urgence de la boîte de nuit.
Le pompier a passé le reste de la nuit en cellule de dégrisement avant d’être interrogé le lendemain au commissariat de Cannes. Placé en garde à vue, il a finalement été libéré lundi.
Un procès à venir
L’homme devra répondre de ses actes devant la justice en mars 2025. Il est accusé de « divulgation d’information fausse afin de faire croire à une destruction dangereuse », un délit sérieux qui souligne les risques et les responsabilités liés à de telles accusations mensongères. Le parquet de Grasse a confirmé cette mise en accusation.