Un drame ayant eu lieu en avril 2020 à Draguignan. Un ami de l’adolescent avait tué le père de celui-ci sur ses ordres.
Adolescent jugé pour meurtre au Palais de Justice de Toulon – CREDIT : VarActu
En mai 2022, l’adolescent, fils du défunt avait été condamné à 15 ans de réclusion criminelle. Il a fait appel de cette décision. Mais ce lundi s’ouvre le procès de l’assassin lui-même, son « pote » qui a tué son père sur les ordres de son ami.
L’histoire parle d’argent au départ, le fils (que nous appellerons Z) parle d’une histoire d’héritage, d’argent et de maison à son ami (que nous appellerons Y). L’idée de Z, c’est de partager la somme d’environ 460 000 euros avec Y. Il arrive à le convaincre qu’il faut tuer son père pour récupérer le magot !
Y avait 17 ans au moment des faits, il est plus âgé de 2 ans par rapport à son ami. Pour amplifier le phénomène et arriver à convaincre Y de tuer son père, Z raconte à Y qu’il est victime de maltraitances. Y à donc accepté de « faire le job »…
Y est décrit comme quelqu’un de manipulable facilement. En plein confinement à l’époque, en avril 2020, Y va chez son ami Z à Draguignan dans le quartier des Teissonnières. Il récupère une arme, un calibre 22 LR. Puis Z dit à Y que son père est parti faire du vélo d’appartement dans son garage.
Y, l’adolescent jugé pour meurtre, est atteint de trouble psychiatrique
Dans la foulée Y va voir le père de Z puis tire un coup en pleine tête puis s’en fuit en balançant le pistolet dans un puits. L’enquête commence et Z désigne très vite son « pote » Y comme le meurtrier. Il dit que c’est un projet meurtrier que son ami avait imaginé il y a un mois et même des copains de classe disent que cela fait un an que cela se projette.
Par ailleurs, Z aurait demander à plusieurs personnes autour de lui pour faire assassiner son père. Il a réussi à convaincre Y qui a des problèmes psychologiques et qui a cédé.
Le verdict de cette affaire sera rendu ce mercredi, Y, l’adolescent jugé pour meurtre au moment des faits, risque jusqu’à 30 ans de prison, peut-être 20 si la clause de minorité est retenue.
