Un adolescent de 13 ans en France fait face à des accusations sérieuses après avoir déclenché de nombreuses fausses alertes à la bombe, perturbant la sécurité publique.

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fausses alertes à la bombe – CREDIT : VarActu

En France, un adolescent de 13 ans a été arrêté pour avoir prétendument déclenché de nombreuses fausses alertes à la bombe, notamment dans des aéroports et des gares, perturbant gravement l’ordre public.

Un collégien de Laval, âgé de 13 ans, a été interpellé au domicile familial pour avoir, selon ses dires, réalisé “par jeu” une série de fausses alertes à la bombe à travers la France. Cette affaire, révélée par le parquet de Rennes, souligne la gravité des actions de l’adolescent, qui semble avoir agi sans motivation politique ou religieuse.

À ce jour, l’enquête en cours à Rennes se concentre sur des alertes spécifiques, dont celles concernant la gare de Rennes et les aéroports de Rennes et Hyères-Toulon. Cependant, le procureur de Rennes, Philippe Astruc, a souligné que “plusieurs centaines de fausses alertes” pourraient être attribuées à cet adolescent.

Un cas complexe de troubles de la personnalité

Suite à ces événements, plusieurs membres de la famille de l’adolescent, résidant à Laval, ont été placés en garde à vue. Cependant, seuls le jeune collégien a reconnu les faits, évoquant un comportement impulsif et irresponsable. Les autres membres de la famille ont depuis été libérés.

L’utilisation d’un VPN par l’adolescent pour masquer son adresse IP a compliqué l’enquête, mais la coopération internationale et l’expertise technique des forces de l’ordre ont permis son identification. Le procureur a mentionné que le jeune semblait souffrir de “troubles importants de la personnalité”, ce qui a été pris en compte dans la suite de la procédure.

Conséquences judiciaires et mesures éducatives

Après avoir été présenté au juge d’instruction, l’adolescent a été mis en examen pour plusieurs chefs d’accusation, notamment la divulgation d’informations fausses et la menace de mort. Ces délits sont passibles d’une peine maximale de sept ans de prison.

En réponse à ces actes, le juge a ordonné une mesure éducative judiciaire provisoire d’une durée d’un an, reconnaissant ainsi la nécessité d’une approche adaptée à l’âge et à la situation psychologique du mineur.