Arrêté à Toulon, un Camerounais de 32 ans est mis en examen pour tentative d’assassinat. Lié à plusieurs attaques en France et aux Pays-Bas, il est écroué.
tueur au parpaing – CREDIT : VarActu
Un homme de 32 ans, d’origine camerounaise, a été mis en examen pour tentative d’assassinat et placé en détention provisoire. Ce suspect, arrêté mardi soir à la gare de Toulon, est lié à une série d’attaques violentes en France et aux Pays-Bas, incluant le meurtre d’un SDF à Lyon.
Une arrestation clé à Toulon
Le suspect a été interpellé après avoir agressé une jeune femme à bord d’un train circulant dans le sud de la France. Lors de son arrestation, il a déclaré être sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF). Cette arrestation fait suite à une enquête qui a établi des liens génétiques entre plusieurs affaires criminelles, dont une tentative d’homicide à Évry et un meurtre à Lyon.
Un mode opératoire similaire
Le 23 octobre, à Évry, un homme a été violemment frappé au visage alors qu’il dormait sur le parvis de la gare d’Évry-Courcouronnes. Grièvement blessée, la victime s’est vue attribuer une incapacité totale de travail (ITT) de 45 jours. À Lyon, un SDF moldave a été retrouvé mort près de la gare de Perrache, tué à l’aide d’un parpaing. Les enquêteurs soupçonnent également le suspect d’avoir commis des attaques similaires à Dijon, Strasbourg et Rotterdam.
Une mise en examen pour tentative d’assassinat
Le parquet d’Évry a confirmé que l’homme a été mis en examen vendredi soir pour tentative d’assassinat liée aux faits d’Évry. Une enquête approfondie, incluant des analyses génétiques, a permis d’établir des connexions entre les différentes affaires. Le parquet de Lyon, qui avait ouvert une enquête pour assassinat dans le cadre de l’affaire de Lyon, s’est dessaisi au profit du parquet d’Évry pour centraliser l’instruction.
Une enquête toujours en cours
Outre les faits d’Évry et Lyon, les enquêteurs s’interrogent sur l’implication du suspect dans d’autres attaques similaires, particulièrement en raison du mode opératoire récurrent : des agressions brutales visant des victimes vulnérables. L’objectif est désormais de déterminer l’ampleur des faits reprochés et de comprendre les motivations du suspect.