Trois chevaux atteints d’anémie infectieuse équine dans le Var, les autorités sanitaires renforcent la surveillance
Par Mylène Loubas|2025-04-23T14:31:19+02:00Publié le mercredi 23 avril 2025 à 14h31|Catégories : Santé|Mots-clés : Var|
Trois cas d’anémie infectieuse équine ont été confirmés dans le Var, entraînant l’euthanasie des animaux contaminés.
anémie infectieuse équine Var – CREDIT : VarActu
Une maladie virale rare mais dangereuse pour les équidés a été détectée dans le Nord-Est du département
Un premier cas détecté lors d’un contrôle de reproduction
Les services vétérinaires du Var sont en alerte après la détection de trois cas d’anémie infectieuse équine (AIE), une maladie virale contagieuse touchant exclusivement les équidés. Le premier cas avait été confirmé le 10 avril 2025 sur un étalon de 12 ans, à la suite d’un dépistage préventif mené avant une mise à la reproduction en monte naturelle. L’animal, qui ne présentait pourtant aucun symptôme, s’est révélé porteur du virus.
Propagation limitée mais mesures strictes
À la suite de cette première alerte, une enquête épidémiologique a été immédiatement déclenchée par les autorités sanitaires. Deux autres chevaux présents dans la même pâture ont également été testés positifs à la maladie. Les trois animaux infectés ont été euthanasiés afin d’éviter toute propagation du virus à d’autres équidés.
Surveillance renforcée et enquêtes en cours
Les autres chevaux du site, testés négatifs, font désormais l’objet d’une surveillance clinique et sérologique pendant trois mois. Les investigations se poursuivent pour établir d’éventuels liens entre ces cas et d’autres équidés du territoire, dans l’objectif de remonter à la source de la contamination.
Une maladie sans traitement ni vaccin
L’anémie infectieuse équine, bien qu’inoffensive pour l’homme, représente un risque sanitaire majeur pour les ânes, chevaux et mules. Le virus se transmet principalement via les piqûres de taons, les aiguilles souillées ou le sperme. Aucun vaccin ni traitement curatif n’existe à ce jour. Un animal contaminé reste porteur à vie du virus et peut, sans symptômes apparents, continuer à le transmettre.
