Mohamed Amra, évadé lors de l’attaque d’un fourgon, avait été transféré de Marseille à Évreux par des agents de Toulon, soulevant des questions de sécurité.
transfert Mohamed Amra – CREDIT : Var Actu
Le détenu Mohamed Amra, évadé spectaculairement le 14 mai dernier lors de l’attaque d’un fourgon pénitentiaire dans l’Eure, avait été transféré un mois auparavant depuis le centre pénitentiaire de Marseille vers Évreux, sous l’encadrement d’agents pénitentiaires de Toulon.
Un transfert risqué
Quatre agents du Pôle de rattachement des extractions judiciaires (PREJ) de Toulon avaient la responsabilité de ce transfert. Ils ont récupéré Amra à Marseille pour l’emmener à l’aéroport de Marignane, puis ont pris l’avion jusqu’à Évreux. Ce transfert est aujourd’hui scruté de près, car il a précédé l’une des évasions les plus dramatiques de ces dernières années, avec une attaque qui a coûté la vie à deux agents pénitentiaires.
Sécurité en question
Avec le recul, les agents impliqués dans le transfert évoquent un manque de mesures de sécurité adaptées au profil de Mohamed Amra, désormais le fugitif le plus recherché de France. Cette révélation soulève des questions sur les procédures de transfert des détenus considérés comme dangereux et sur la manière dont sont évalués les risques associés à de telles opérations.
Conséquences de l’attaque
L’évasion d’Amra a non seulement tragiquement coûté la vie à deux agents mais a également lancé une vaste chasse à l’homme à travers le pays. Les autorités sont sous pression pour revoir les procédures de transfert et renforcer la sécurité pour éviter de telles catastrophes à l’avenir.
Réactions et répercussions
Cette évasion et les circonstances de son transfert initial à Évreux ont provoqué une onde de choc au sein des services pénitentiaires et parmi le public. Les syndicats de la pénitentiaire appellent à des mesures immédiates pour améliorer la sécurité des transports de détenus, notamment pour ceux à haut risque.
Vers un renforcement des protocoles
Le ministère de la Justice pourrait être amené à revoir ses protocoles de sécurité en réponse à cet incident. La nécessité de renforcer la surveillance et les mesures de sécurité lors des transferts de détenus dangereux est devenue une priorité absolue pour éviter la répétition de telles failles.