Policier de la CRS 81 à Marseille retrouvé mort, portant à 23 les suicides chez les policiers en 2023. Enquête et soutien en cours.

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suicide police marseille – CREDIT : Var Actu

Dans la cité phocéenne, le corps sans vie d’un policier de 54 ans a été découvert à son domicile à Cavaillon, dans des circonstances tragiques. Employé de la nouvelle unité CRS 81 à Marseille, cet homme a mis fin à ses jours à l’aide de son arme de service. Ce drame porte le décompte des suicides au sein de la Police nationale à 23 depuis janvier.

Une enquête en cours

La nuit a emporté plus qu’un sommeil paisible dans la maison d’un brigadier-chef et père d’une fille, connu sous le nom de Thierry D. Son passé témoigne d’un engagement sans faille, notamment au sein de la CRS 60 basée à Avignon, avant sa récente affectation à Marseille. Les détails de cette perte dévastatrice ne sont pas encore élucidés et une enquête minutieuse a été lancée pour percer le voile de ce geste désespéré.

Un choc pour les compagnies

La douleur et la consternation ont frappé les collègues de Thierry D., tant à la CRS 81, unité nouvellement formée, qu’à la CRS 60 où il était considéré avec une grande estime. La CRS 81, conçue pour répondre aux défis des violences urbaines et missions de sécurisation, traverse ses premiers jours d’existence endeuillés, alors même qu’elle s’apprête à entrer en service après une formation intensive de quinze jours.

Un contexte alarmant

Cette perte s’inscrit dans une série noire pour les forces de l’ordre françaises, avec un nombre alarmant de suicides signalés depuis le début de l’année. L’écho de ce mal-être s’est récemment répercuté avec le suicide d’un autre policier à Béziers. Face à cette vague de tragédies, les appels à la vigilance et au soutien psychologique se multiplient.

Des ressources pour la prévention

Devant cette série de suicides, la prévention prend un caractère urgent. Des numéros nationaux comme le 3114 sont disponibles 24/7 pour toute personne en proie à des pensées suicidaires. Des lignes d’écoute spécifiques pour les policiers sont également en place, garantissant anonymat et soutien.

Solidarité et soutien

Des associations telles que SOS Policiers en Détresse, Assopol, et Alerte police en souffrance s’engagent sans relâche dans la lutte contre cette crise. Elles sont rejointes par l’Amicale de la Police Nationale, proposant un réseau d’écoute et de soutien dédié.