Après une année 2024 riche en étapes dans le sud, le Tour de France 2025 se recentre sur le nord du pays, laissant les Alpes du Sud de côté.

Tour de France 2025 Alpes du Sud

Tour de France 2025 Alpes du Sud – CREDIT : Tour de France

Après une édition 2024 marquée par une forte présence de la Région Sud, le Tour de France 2025 prend un tournant en ne passant pas par les Alpes du Sud. En raison de l’organisation des Jeux Olympiques de Paris en 2024, le dernier Tour avait offert six étapes exceptionnelles dans les Alpes du Sud et le Vaucluse, incluant une arrivée spectaculaire et sans précédent à Nice, le 21 juillet. Mais pour 2025, le parcours laisse la région de côté, ne conservant qu’une arrivée sur les pentes légendaires du Mont Ventoux le 22 juillet.

Un parcours 2025 recentré vers le nord de la France

Le parcours de l’édition 2025 mettra principalement en avant le nord de la France, avec les huit premières étapes qui s’étendront de Lille à Laval, en traversant la Normandie et la Bretagne. Cette orientation vers le nord et l’ouest de l’Hexagone marque un choix stratégique pour la course, visant à offrir une diversité régionale. Le sud de la France ne sera abordé que dans les Pyrénées et lors de l’étape au Mont Ventoux, ce qui change considérablement par rapport à l’édition précédente.

Les Alpes du Nord et un retour classique à Paris

Cette nouvelle édition sera également caractérisée par un parcours morcelé, avec des étapes en pointillés dans le Massif Central, Toulouse, les Pyrénées, puis une incursion dans les Alpes du Nord. Ces dernières ne compteront toutefois que deux étapes de montagne avant de se diriger vers le Jura, laissant de côté l’importance accordée aux Alpes en 2024. Enfin, la course se terminera par le traditionnel retour à Paris, où les coureurs franchiront la ligne d’arrivée sur les Champs-Élysées le 27 juillet, marquant la fin de la Grande Boucle.

Une édition marquée par des choix logistiques

L’absence des Alpes du Sud est en partie justifiée par la volonté de diversifier les régions traversées et d’éviter de reproduire le tracé de 2024, très orienté vers le sud. Ce choix permet de ménager l’enthousiasme pour de futures éditions tout en répondant aux défis logistiques posés par la gestion d’une course nationale aussi emblématique que le Tour de France.