En 2024, Toulon atteint la 12ᵉ place des villes françaises pour le temps perdu dans les embouteillages, avec 62 heures en moyenne.
Embouteillages Toulon 2024 – CREDIT : VarActu
Toulon se distingue une fois encore dans le classement des villes françaises les plus congestionnées, atteignant cette année la 12ᵉ position. En 2024, les automobilistes toulonnais ont perdu en moyenne 62 heures dans les embouteillages, soit 2 jours et 14 heures, un chiffre en augmentation par rapport à 2023.
Une congestion en hausse
Avec 62 heures perdues dans le trafic en 2024, Toulon enregistre une hausse notable de 1 heure 44 minutes par rapport à l’année précédente. Ce chiffre reflète une augmentation de la congestion routière, bien qu’elle reste en dessous des niveaux observés dans d’autres grandes villes françaises comme Paris ou Marseille.
Le niveau de congestion moyen dans la ville a atteint 34 % en 2024, soit 10 points de pourcentage de moins que les niveaux habituellement enregistrés. Cela suggère que, malgré l’augmentation des temps perdus dans le trafic, la fluidité globale s’améliore légèrement par rapport aux standards des années précédentes.
Des trajets toujours chronophages
Les automobilistes à Toulon ont mis en moyenne 17 minutes pour parcourir une distance de 9,6 kilomètres en 2024. Ce chiffre reste chronophage mais légèrement en deçà de la normale pour cette distance et cette période, avec une réduction de 1 minute 20 secondes. Cette performance peut être attribuée à une vitesse moyenne légèrement supérieure, atteignant 35 km/h, soit 2,5 km/h au-dessus des niveaux habituels.
Les défis de la mobilité à Toulon
Malgré ces données contrastées, la gestion du trafic à Toulon reste un défi majeur. La hausse des temps perdus pourrait être liée à l’augmentation du nombre de véhicules en circulation ou à des travaux d’infrastructure. L’amélioration relative de la vitesse moyenne et de la congestion globale peut indiquer que certaines mesures locales, comme des aménagements routiers, commencent à porter leurs fruits.
Des perspectives pour 2025 ?
Alors que la ville cherche à concilier fluidité du trafic et mobilité durable, des solutions comme le développement des transports en commun ou des infrastructures pour les modes doux pourraient contribuer à réduire les embouteillages et améliorer la qualité de vie des habitants.
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