Toulon et six communes voisines instaureront une zone à faibles émissions (ZFE) dès janvier 2025, avec des restrictions progressives pour les véhicules polluants.
La ZFE à Toulon en 2025 – PHOTO : Var Actu
La ZFE à Toulon en place au 1er janvier 2025
Le jeudi 14 novembre 2024, Josée Massi, maire de Toulon, était l’invitée de Var Politiques, l’émission de BFM Toulon en partenariat avec Var-Matin. Interviewée par Guilhem Ricavy et Yentl Criado, elle a précisé les contours de la future zone à faibles émissions (ZFE) prévue pour 2025 dans l’agglomération toulonnaise.
Une obligation légale dictée par la loi climat et résilience
Lors de l’interview, Josée Massi a confirmé que la ZFE entrerait en vigueur le 1er janvier 2025 conformément à la loi climat et résilience. « C’est une obligation légale, mais nous voulons adopter une approche non punitive, en favorisant l’incitatif plutôt que la contrainte », a-t-elle expliqué.
La zone concernera un périmètre regroupant sept communes, de Ollioules à La Crau, incluant Toulon et ses environs immédiats. Les restrictions viseront dans un premier temps les véhicules immatriculés avant 1997, avec toutefois des dérogations pour certains cas particuliers, comme les voitures de collection et des assouplissements le week-end.
Une mise en œuvre progressive et ciblée
Pour répondre aux préoccupations des habitants, Josée Massi a précisé que les restrictions seraient limitées à certains horaires : « Les véhicules avec une vignette Crit’Air 5 seront interdits de circuler du lundi au vendredi, de 8h à 20h, mais pas le week-end. » Une manière de concilier les impératifs écologiques et la réalité quotidienne des habitants.
Cette mesure vise à améliorer la qualité de l’air dans une zone où les pics de pollution sont récurrents. Selon la maire, le dispositif sera mis en place progressivement pour laisser le temps aux habitants de s’adapter.
Un effort collectif pour une ville plus durable
La mise en place de la ZFE à Toulon s’inscrit dans un contexte national où les grandes agglomérations doivent se conformer aux objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Toutefois, Josée Massi insiste : « Nous voulons accompagner les usagers, pas les pénaliser. »