Un éducateur de Toulon condamné pour avoir frappé un élève de CM2. Condamnation avec sursis et réaffectation sans contact direct avec les enfants.
éducateur de Toulon – CREDIT : VarActu
Un jeu qui vire à la violence
Les faits, qui remontent au 13 février 2024, se sont déroulés à l’école des Trois Quartiers, dans le quartier de La Loubière à Toulon. Lors de la pause déjeuner, un éducateur de 29 ans, employé par le service jeunesse de la ville, a pris part à un jeu de bagarre avec deux élèves de CM2. Cependant, ce qui devait rester un simple chahut a rapidement pris une tournure inattendue lorsque le jeu a dégénéré.
Un coup porté au ventre d’un enfant
Selon les informations dévoilées par le tribunal et VarMartin, l’éducateur aurait attrapé un élève par le bras avant de porter un coup au ventre de l’autre enfant. Bien que le certificat médical n’ait relevé aucune blessure visible, l’incident a tout de même été évalué à quatre jours d’incapacité temporaire de travail (ITT) pour l’élève, signifiant que l’impact psychologique et physique a été pris au sérieux par les autorités judiciaires. Ces faits ont finalement conduit à une condamnation pour « violences par une personne ayant autorité sur la victime ».
Une condamnation avec sursis et des conséquences professionnelles
Le jugement est tombé le mardi 22 octobre 2024, et le tribunal a statué une peine de quatre mois de prison avec sursis à l’encontre de l’éducateur. Lors de l’audience, il est apparu que l’éducateur avait d’abord reconnu les faits devant la direction de l’établissement scolaire, avant de se rétracter. Cette condamnation a également entraîné des répercussions sur son poste au sein du service jeunesse de Toulon : l’éducateur a été suspendu pendant un mois et, bien qu’il soit toujours en poste, il n’a désormais plus aucun contact direct avec les enfants.
Une situation qui suscite des réactions
Cet incident soulève des questions sur la gestion des relations entre éducateurs et élèves, surtout lorsque les frontières entre jeu et violence sont dépassées. Les parents, préoccupés, appellent à une vigilance accrue pour éviter que de tels incidents ne se reproduisent, tandis que l’administration assure avoir pris toutes les mesures nécessaires pour garantir la sécurité des enfants dans les structures sous sa supervision.