À partir de janvier 2024, une nouvelle règlementation sur l’utilisation des tickets-restaurant entrera en vigueur. Fini le temps où ces bons pouvaient être utilisés pour l’achat de tous les produits alimentaires. Cette modification suscite déjà de nombreuses réactions.
Tickets-restaurant modification à partir de janvier 2024 – CREDIT : Var Actu
Un changement notable dans les habitudes de consommation
La période d’assouplissement des règles d’utilisation des tickets-restaurant touche à sa fin. À partir du 1er janvier 2024, les salariés ne pourront plus utiliser leurs tickets pour l’achat de tous les produits alimentaires. Cette décision marque un retour à la norme antérieure, qui limitait l’utilisation des tickets aux articles directement consommables, comme les sandwichs, les soupes instantanées, les conserves et les fruits.
Un retour aux sources controversé
Cette nouvelle réglementation fait suite à la loi du 16 août 2022 sur la protection du pouvoir d’achat, qui avait temporairement étendu le champ des produits éligibles à l’achat avec des tickets-restaurant. La mesure exceptionnelle, instaurée pour aider les consommateurs durant une période d’inflation importante, prendra donc fin en 2024, suscitant des critiques. Certains y voient une régression, privant les salariés de la flexibilité acquise pour gérer leur budget alimentaire.
Quels produits restent éligibles ?
Malgré cette restriction, certains produits restent accessibles via les tickets-restaurant. Il sera toujours possible de payer des viennoiseries, des plats préparés (surgelés ou non), des salades, des desserts, et des fruits avec ces titres. Ces restrictions visent à concentrer l’usage des tickets sur des aliments consommables immédiatement ou à court terme.
Réactions et ajustements nécessaires
Cette modification de la politique des tickets-restaurant nécessite une adaptation de la part des salariés habitués à utiliser ces titres pour leurs courses quotidiennes. La réduction de la flexibilité dans l’utilisation des tickets soulève des questions sur l’équilibre entre le pouvoir d’achat et les politiques de consommation responsables.