Le 19 janvier, un exercice tsunami utilisant le système FR-Alert sera testé dans le Var et d’autres départements méditerranéens. Restez informés et impliqués !

FR-Alert tsunami

FR-Alert tsunami – CREDIT : Préfecture du Var

La préfecture de la zone de défense et de sécurité Sud prend des mesures proactives pour assurer la sécurité des citoyens face aux risques naturels. Un exercice d’alerte tsunami, utilisant le système innovant FR-Alert, est prévu le vendredi 19 janvier, impliquant une coordination étendue à travers l’arc méditerranéen.

Un test d’alerte tsunami à grande échelle

L’exercice, prévu dans la matinée du 19 janvier, implique un test du système d’alerte et d’information FR-Alert dans neuf départements potentiellement exposés au risque de tsunami : Alpes-Maritimes, Var, Bouches-du-Rhône, Gard, Hérault, Aude, Pyrénées-Orientales, Haute-Corse, et Corse-du-Sud. Les habitants de ces régions recevront des notifications sur leurs téléphones portables, accompagnées d’un signal sonore spécifique.

Objectifs et déroulement de l’exercice

L’objectif principal de cet exercice est triple : tester la chaîne d’alerte, sensibiliser la population sur les réflexes à adopter en cas d’alerte reçue sur smartphone, et évaluer les réactions des destinataires de l’alerte. Il se déroulera en configuration d’état-major, sans action sur le terrain, à l’exception d’une zone test au Grau-du-Roi, où des étudiants de l’université d’Avignon seront impliqués.

Collaboration et communication

Cet exercice est le fruit d’une collaboration entre les préfectures concernées, la DGSCGC, la DTNUM, le CENALT, et des chercheurs de l’université d’Avignon. De plus, des liens seront intégrés dans les messages d’alerte pour recueillir les retours d’expérience et cartographier la réception des notifications.

Consignes importantes à la population

Il est crucial que la population comprenne que cet exercice n’appelle à aucune action ou réaction, à l’exception de la possibilité de répondre au questionnaire. Les citoyens sont priés de ne pas contacter les forces de l’ordre ou les services de secours, et de ne pas propager de fausses informations sur les réseaux sociaux comme X (anciennement Twitter), Facebook, Instagram. Les préfectures concernées publieront un message de début et de fin d’exercice sur leurs réseaux sociaux.

En conclusion, cet exercice illustre l’engagement des autorités à renforcer la préparation aux catastrophes naturelles. En participant activement à cet exercice, les citoyens contribuent à améliorer l’efficacité des systèmes d’alerte et à renforcer la résilience de leur communauté face aux risques de tsunami.