Trois hommes ont été interpellés près de la prison de Draguignan alors qu’ils tentaient de livrer des téléphones par drone. Ils seront jugés prochainement.
prison de Draguignan – CREDIT : VarActu
Dans la nuit de dimanche à lundi, les forces de l’ordre ont déjoué une tentative audacieuse de livraison clandestine à la maison d’arrêt de Draguignan. Trois hommes, âgés d’une vingtaine d’années, ont été arrêtés alors qu’ils s’apprêtaient à utiliser un drone pour faire entrer des téléphones portables dans l’établissement pénitentiaire.
Un plan bien préparé mais rapidement déjoué
Les faits se sont déroulés dans la nuit du 25 au 26 août 2024. Les trois suspects, deux originaires du Var et un de Lyon, avaient minutieusement préparé leur opération. Ils avaient équipé un drone avec plusieurs téléphones portables, prêts à être livrés directement dans les cellules de la maison d’arrêt. Cette méthode, bien que de plus en plus répandue, n’en reste pas moins risquée et illégale.
Cependant, les policiers du commissariat de Draguignan, en surveillance aux abords de la prison, ont rapidement repéré les activités suspectes des trois hommes. En les prenant en flagrant délit, les forces de l’ordre ont non seulement saisi le drone, mais également empêché une intrusion illégale de matériel dans l’établissement.
Un phénomène en augmentation
Cette tentative s’inscrit dans une tendance inquiétante observée ces dernières années : l’utilisation de drones pour introduire illégalement divers objets dans les prisons françaises. Téléphones, drogues, et autres produits interdits sont de plus en plus souvent acheminés par voie aérienne, rendant la tâche des autorités pénitentiaires d’autant plus complexe.
Face à cette menace croissante, les forces de l’ordre redoublent de vigilance et de réactivité pour prévenir ce type de trafics. La réactivité des policiers de Draguignan a permis de mettre un terme à cette opération avant qu’elle ne puisse aboutir.
Procès imminent pour les trois suspects
Les trois individus arrêtés sont actuellement en garde à vue et seront jugés en comparution immédiate d’ici la fin de la semaine devant le tribunal de Draguignan. Ils risquent des peines sévères pour leur tentative d’introduction d’objets prohibés en milieu carcéral, un délit qui peut entraîner jusqu’à plusieurs années d’emprisonnement.