Deux policiers du RAID de Marseille sont en garde à vue pour des violences lors des émeutes après le décès de Nahel. Plusieurs autres membres de l’unité sont également sous enquête.
garde à vue policiers RAID – CREDIT : Varactu
Enquête sur des violences policières suite aux troubles à Marseille
Deux membres de l’antenne du RAID à Marseille se retrouvent au cœur d’une enquête de l’Inspection Générale de la Police Nationale (IGPN). Ils ont été placés en garde à vue ce mercredi pour des actes présumés de violences volontaires aggravées. Ces événements troublants font suite aux émeutes déclenchées par le décès tragique du jeune Nahel à Nanterre, qui ont violemment secoué Marseille.
Les faits reprochés aux policiers
Selon le parquet de Marseille, l’information judiciaire concerne des « violences volontaires aggravées par personne dépositaire de l’autorité publique et avec arme », ayant entraîné une incapacité totale de travail (ITT) de plus de huit jours. Ces incidents auraient eu lieu le 30 juin 2023, dans un contexte de grande tension urbaine.
D’autres policiers déjà sous le feu des projecteurs
L’affaire s’épaissit avec la mise en examen de deux autres policiers de la même unité, en novembre dernier, pour des violences qui auraient causé la perte d’un œil à un jeune homme, Abdelkarim Y., durant ces mêmes émeutes. Trois autres agents sont également sous enquête concernant la mort de Mohamed Bendriss, touché par un tir de lanceur de balle de défense alors qu’il était sur son scooter.
Réactions et conséquences des événements
Ces gardes à vue ont été levées mercredi soir, mais les investigations continuent, plongeant l’unité d’élite et la ville de Marseille dans une atmosphère chargée d’incertitude et de réprobation. Ces événements soulèvent des questions cruciales sur les méthodes d’intervention de la police et leur impact sur la confiance publique.
Une communauté en quête de réponses
Les incidents ont suscité une vive émotion parmi les habitants de Marseille, exacerbant les tensions entre la communauté et les forces de l’ordre. Alors que la ville cherche des réponses et une résolution à ces tragédies, la justice semble déterminée à faire toute la lumière sur ces accusations graves.
