En mai de cette année, un élève de CM2 a été temporairement suspendu d’une école primaire à Salernes, dans le Var, à la suite de plusieurs années de conflits entre les parents et la direction de l’établissement.

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Ecole Salernes / Illustration pour ka suspension d’un élève à Salernes – CREDIT : Google Maps

La rectrice de l’académie assure que les faits de harcèlement n’ont été portés à sa connaissance qu’après la suspension de l’enfant. L’enfant est victime d’une suspension : c’est un élève à Salernes.

Les parents de François affirment que leur enfant est victime de harcèlement à l’école à Salernes. Le rectorat de l’académie de Nice a réagi ce samedi en indiquant que les services de l’Éducation nationale avaient été saisis « à de multiples reprises depuis 2018 pour des faits relatifs au comportement de l’élève en question ».

Des « insultes et agressions à l’égard tant de ses camarades que de l’équipe enseignante » sont évoquées, ainsi que le « comportement de ses parents », incluant notamment « des insultes » et des « menaces à l’égard de l’équipe enseignante et d’autres parents d’élèves ».

« Ces agissements ont parfois nécessité l’intervention des forces de l’ordre pour garantir la sécurité des personnels ou des autres parents d’élèves ».

C’est en raison de « la gravité de la situation » qu’il aurait donc été décidé de suspendre l’élève à partir du 11 mai 2023, ajoute l’académie, qui assure que « le dialogue a été maintenu » avec les parents pendant cette période afin de trouver « une solution garantissant une scolarisation apaisée de leur enfant ».

L’académie propose que l’enfant soit scolarisé en 6e. Selon l’académie, c’est à ce moment-là que les parents auraient indiqué que leur enfant était victime de harcèlement. Il aurait alors été proposé de le scolariser en 6e jusqu’à la fin de l’année scolaire « dans le souci de préserver les intérêts de cet enfant inscrit en CM2 ».

« Cette proposition, un temps acceptée par les parents, a ensuite été refusée par ces derniers », poursuit Natacha Chicot, rectrice de l’académie.

De son côté, la maman de François aurait récolté plusieurs témoignages de parents d’élèves et de camarades de classe de son fils. « Depuis le CP, ils me disent des gros mots que je suis gros comme une vache, que je ne devrais pas être né, des trucs un peu vulgaires aussi ».

L’académie indique que les services de l’Éducation nationale « restent à la disposition de la famille pour examiner les témoignages qui attesteraient du harcèlement subi par leur enfant » et ainsi trouver une solution pour qu’il puisse retourner à l’école.