L’année 2022 a été marqué par la surmortalité : un excès de 10.420 décès en France. En cause, la canicule et la Covid.
L’année 2022 a fait des dégâts. En plus de la sécheresse et les conséquences sur l’environnement, cette année mais plus précisément cet été est celui qui a connu la surmortalité la plus élevée en France. Plus même que celle de l’année 2003 et sa fameuse canicule. L’été 2022 a été le deuxième été le plus chaud depuis 1900. Santé Publique France parle même de plus de 10 000 décès supplémentaires aux autres années entre le 1er juin et le 15 septembre 2022. Un été plus dur à cause des fortes chaleurs mais aussi de l’épidémie.
Dans tous les départements qui ont été placé en alerte rouge pour canicule une majeur partie de l’été, la mortalité a augmenté d’environ 20%.
En Provence-Alpes-Côte d’Azur, tout comme en Auvergne Rhône Alpes, en Nouvelle Aquitaine et en Occitanie, toutes ces régions réunissent un excès de mortalité de deux tiers.
Sur les 3 épisodes de canicule de 3 jours de l’été 2022, 2.816 décès en plus que les autres années aux mêmes dates ont été comptabilisés. Sur toute la période estivale, une hausse de 6,1% de décès ont été enregistré, soit plus de 10 420 personnes.
Les fortes chaleurs sont responsables en partie de cette surmortalité mais le Covid, en rebond cet été, tient aussi sa responsabilité. Les 75 ans et plus ont été les plus durement touchés par ce phénomène. Pendant cet été, un décès en excès sur six concernés cette tranche d’âge soit 2 272 décès en plus que les autres années (+20,2%).