Christian Simon, le maire de La Crau, démissionne de son poste de vice-président de la métropole Toulon Provence Méditerranée. La raison ? Des divergences persistantes avec le président de la métropole, Jean-Pierre Giran, sur l’état de l’offre médicale dans la région.

Christian Simon démissionne

Christian Simon démissionne – CREDIT : Google Maps

Un débat autour de l’offre de soins médicaux

Le point d’achoppement entre Christian Simon et Jean-Pierre Giran semble être le projet d’installation d’un nouvel établissement de santé à La Crau, initié par le groupe Sainte-Marguerite. Ce projet a été évoqué depuis 2018 et faisait déjà l’objet de discussions sous le mandat de l’ancien président de la métropole, Hubert Falco. Dans un courrier adressé au président de la métropole, Christian Simon a déclaré avoir des désaccords répétés avec Jean-Pierre Giran sur “l’analyse de l’état de l’offre médicale à disposition des habitants de notre bassin de vie”.

Réactions politiques et personnelles

La démission a suscité une vague de réactions, aussi bien politiques que personnelles. Jean-Pierre Giran, dans une lettre adressée à Christian Simon, a exprimé sa déception et son estime pour l’ex-vice-président. “J’ai beaucoup d’estime pour l’intelligence et pour l’engagement que vous avez toujours mis dans vos activités d’élu”, a déclaré Giran.

Quelles sont les implications pour la métropole de Toulon ?

Cette démission soulève plusieurs questions sur la future direction de la politique de santé au sein de la métropole Toulon Provence Méditerranée. Le poste vacant de vice-président, dont les responsabilités incluent la gestion de l’offre de soins dans la métropole, sera certainement l’objet de convoitises. Ce remaniement interne pourrait influer sur la réalisation de divers projets de santé, y compris le controversé établissement de Sainte-Marguerite à La Crau.

Que faut-il en retenir ?

La démission de Christian Simon est le résultat de désaccords profonds sur la manière de gérer l’offre de soins dans la métropole. Cet événement pourrait avoir des répercussions non négligeables sur la politique de santé de la région et sur les relations au sein de l’équipe dirigeante de la métropole.