Face à la concurrence féroce d’Action et Temu, Stokomani annonce un plan de réorganisation interne. Il n’y a aucune conséquence pour les magasins en Provence et dans le Var.
Stokomani en difficulté – CREDIT : Google Maps
Face à la montée en puissance de concurrents comme Action et Temu, les enseignes historiques du discount doivent s’adapter. Après GiFi, c’est au tour de Stokomani d’annoncer un plan de réorganisation interne visant à réduire ses coûts et à réinvestir dans des baisses de prix.
Une concurrence impitoyable dans le discount
Autrefois incontournables, les enseignes comme Stokomani peinent désormais à rivaliser avec des géants aux prix ultra-compétitifs. Action, avec ses 820 boutiques en France et un chiffre d’affaires de 4,5 milliards d’euros, capte une part de marché toujours plus grande. De son côté, Temu, l’e-commerçant chinois, a enregistré 3,7 millions de commandes en France sur le seul premier semestre 2024. Dans ce contexte, même les enseignes à bas prix doivent revoir leur modèle économique.
Un plan de restructuration pour survivre
Le 21 janvier dernier, Philippe Thirache, président de Stokomani, a présenté aux partenaires sociaux un projet de réorganisation interne. Si aucune fermeture de magasin ni licenciement sec ne sont prévus, la suppression d’une cinquantaine de postes au siège par rupture conventionnelle collective est annoncée. De plus, les entrepôts de Creil et Verneuil-en-Halatte (Oise), sous-exploités, fermeront pour centraliser l’activité à Venette (Oise). Le siège, actuellement dispersé sur trois sites à Creil, sera relocalisé dans un département voisin pour rationaliser les coûts.
Quel avenir pour Stokomani en Provence et dans le Var ?
Stokomani ne prévoit pas de fermetures de magasins, car ils ne sont pas concernés par ce plan de restructuration interne. Le marché du discount évolue rapidement, et seuls les acteurs capables d’aligner leurs prix sur ceux des géants comme Action et Temu pourraient espérer tirer leur épingle du jeu.