Stéphane Bonifay, vice-président de la CCI du Var, mis en examen et détenu pour l’incendie volontaire de camions du groupe Pizzorno.

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Stéphane Bonifay – CREDIT : SDIS83

Stéphane Bonifay, vice-président de la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) du Var et figure influente du secteur des matériaux de construction, a été mis en examen et placé en détention provisoire. Cette décision fait suite à l’enquête sur l’incendie volontaire qui a détruit plusieurs camions de collecte du groupe Pizzorno Environnement à Bormes-les-Mimosas en mars 2023.

Un incendie dévastateur à Bormes-les-Mimosas

Les faits remontent au 1er mars 2023, lorsqu’un incendie a ravagé la déchèterie de Bormes-les-Mimosas, gérée par le groupe Pizzorno Environnement. Sept camions de collecte de déchets ont été totalement détruits par les flammes. Cet incendie, d’abord perçu comme un acte de vandalisme isolé, s’est rapidement révélé être une action délibérée et organisée, visant directement l’entreprise Pizzorno.

Stéphane Bonifay suspecté d’être le commanditaire

L’enquête, ouverte immédiatement après les faits, a pris une tournure inattendue. Les investigations ont conduit à suspecter Stéphane Bonifay, un homme d’affaires influent dans la région et vice-président de la CCI du Var, d’être le commanditaire de cet incendie. Bonifay, également dirigeant de l’entreprise Ecorecept spécialisée dans le retraitement des déchets, est soupçonné d’avoir orchestré cette attaque dans le but de nuire à son concurrent direct, le groupe Pizzorno Environnement.

Les accusations portées contre lui sont graves : participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation d’un crime et destruction en bande organisée de biens d’autrui. Si ces accusations sont confirmées, Bonifay risque jusqu’à 20 ans de réclusion.

Le mis en examen clame son innocence

Malgré la gravité des charges retenues contre lui, Stéphane Bonifay continue de clamer son innocence. Il rejette toutes les accusations, affirmant n’avoir aucun lien avec l’incendie qui a ravagé la déchèterie de Bormes-les-Mimosas. Son placement en détention provisoire intervient alors que l’enquête se poursuit, laissant la justice décider de la véracité des faits qui lui sont reprochés.