Fatima, une jeune femme de 27 ans, comparaît aujourd’hui devant la cour d’assises des Bouches-du-Rhône pour répondre du meurtre de son propre enfant.
L’hôtel de police de Marseille / Un fils jeté par la fenêtre, sa mère est jugée – CREDIT : Wikimedia common
Cet acte tragique, qui a secoué les marseillais, remonte à trois ans. Enfin, cette affaire douloureuse est portée devant la justice, afin de comprendre les circonstances qui ont conduit à un tel drame.
Le 8 septembre 2020, au matin, les résidents d’un immeuble de la cité des Rosiers, dans le 14ème arrondissement de Marseille, ont été témoins d’une scène d’une extrême violence. Le corps sans vie d’un nouveau-né a été retrouvé au pied de l’immeuble, laissant la communauté locale en état de choc. Les traces de sang sur la façade ont immédiatement attiré l’attention des enquêteurs, qui ont rapidement remonté la piste jusqu’à l’appartement où vivait Fatima avec sa famille.
Lors de son arrestation, la jeune femme, âgée de 25 ans au moment des faits, était dans un état de détresse profonde. Elle a confessé aux policiers qu’elle avait donné naissance à son enfant dans les toilettes de l’appartement familial, au cours de la nuit précédente.
Son fils jeté par la fenêtre : sa mère est jugée
Le récit glaçant prend une tournure encore plus tragique lorsque Fatima avoue avoir jeté le corps sans vie de son bébé par la fenêtre du premier étage de l’immeuble, une chute d’environ 8 mètres selon les informations fournies par nos confrères de La Provence.
Suite à ces révélations choquantes, la jeune femme a été placée en détention préventive et internée dans un établissement psychiatrique pendant 18 mois. Cette décision a été prise dans le but d’évaluer son état mental et de déterminer sa responsabilité pénale.
Le procès qui s’ouvre aujourd’hui suscite une grande émotion dans la région. Les proches de la victime, ainsi que les habitants de la cité des Rosiers, attendent que la justice apporte des réponses et éclaire les circonstances entourant cet acte inexplicable.
Les experts psychiatres soulèvent des questions complexes quant à l’état mental de Fatima au moment des faits. Le tribunal devra prendre en compte ces éléments pour déterminer la responsabilité pénale de la jeune femme.
Si elle est reconnue coupable, Fatima risque une peine pouvant aller jusqu’à trente ans de réclusion criminelle. Cependant, il est important de souligner que la décision finale reviendra aux jurés, qui devront analyser attentivement les preuves et les circonstances entourant ce drame.
Ce procès, qui devrait durer plusieurs jours, mettra en lumière les conséquences tragiques de cet acte impensable, tout en cherchant à comprendre les raisons qui ont poussé Fatima à commettre un tel geste.