Pas d’augmentation prévue pour le Smic au 1er janvier 2025 : une revalorisation anticipée expliquerait cette décision.
Smic janvier 2025 – PHOTO : Var Actu
Le salaire minimum, traditionnellement révisé en début d’année, pourrait ne pas évoluer au 1er janvier 2025. Une situation inhabituelle, qui fait suite à une revalorisation anticipée décidée en novembre 2024. Pourquoi ce gel probable ? Explications.
Une revalorisation anticipée au 1er novembre 2024
Depuis le 1er novembre 2024, le Smic a été revalorisé de 2 %, portant son montant à 1 426,30 € net mensuel, contre 1 398,69 € auparavant. Cette augmentation, légèrement supérieure à celle prévue initialement pour janvier 2025 (estimée à 1,95 %), semble avoir conduit le gouvernement à anticiper toute nouvelle révision pour début 2025. Selon un rapport d’experts remis au gouvernement le 28 novembre, cette revalorisation suffirait à couvrir les critères habituels de calcul du Smic pour le 1er janvier.
Une absence de hausse confirmée ?
Le Service public, site officiel d’information administrative, a indiqué que la hausse du Smic au 1er novembre 2024 est considérée comme un relèvement anticipé. Par conséquent, « le salaire minimum ne sera donc pas revalorisé de nouveau automatiquement au 1er janvier 2025 ». Une déclaration qui semble confirmer les conclusions du rapport d’experts et le choix du gouvernement.
Les règles de calcul en question
Habituellement, le Smic est revalorisé en début d’année en fonction de deux critères principaux : le taux d’inflation constaté pour les 20 % des ménages les plus modestes et la moitié du gain de pouvoir d’achat du salaire horaire moyen des ouvriers et employés. En cours d’année, une révision peut également intervenir si l’indice des prix à la consommation augmente d’au moins 2 % depuis la dernière revalorisation.
Une exception temporaire ?
Malgré cette situation, la mécanique de révision semestrielle pourrait reprendre en 2025 si l’inflation continue de progresser ou si d’autres indicateurs économiques le justifient. Les Varois, comme tous les Français, devront donc attendre des ajustements potentiels au cours de l’année pour espérer une nouvelle hausse.