À Marseille, un homme de 33 ans risque six mois de prison pour avoir harcelé sa voisine. Le verdict est attendu le 28 mars prochain.

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marseille harcèlement – CREDIT : Varactu

Dans le quartier tranquille de Marseille, la paix d’une habitante a été troublée par le comportement dérangeant de son voisin de 33 ans. Entre 2019 et 2022, elle a enduré un harcèlement constant qui l’a poussée à porter plainte en janvier 2023, après avoir déménagé pour échapper à cette situation insoutenable.

Un harcèlement soutenu et dégradant

Sans motif apparent, le  voisin a régulièrement insulté et menacé la jeune femme. Allant jusqu’à l’exhibitionnisme, il a escaladé un pylône pour lui montrer ses fesses depuis le jardin et, après une première plainte en mars 2021, s’est allongé derrière sa voiture en criant des accusations. Ces actes ont plongé la femme dans un état d’épuisement nerveux, la laissant “psychiquement épuisée” selon son avocat qui a plaidé pour une expertise en vue d’une indemnisation pour le préjudice subi.

Une défense contestée

Jugé par le tribunal correctionnel de Marseille, l’accusé était absent, excusé par un psychiatre mais représenté par son conseil. Le diagnostic d’un psychiatre a révélé que malgré sa pathologie psychiatrique, sa capacité de discernement n’était pas altérée. Cependant, son avocat, a souligné sa souffrance due à sa condition et a demandé sa relaxe, arguant que les accusations n’étaient pas suffisamment étayées.

La réquisition du procureur

Face à cette affaire complexe, le procureur Olivier Redon a requis une peine de six mois de prison assortie d’un sursis probatoire, incluant une obligation de soin et une interdiction de contact entre les deux personnes. Cette demande souligne la nécessité de reconnaître le harcèlement subi par la victime tout en prenant en compte la condition psychiatrique de l’accusé.